Les nouvelles infrastructures livrées cette année dans le cadre de la nouvelle rentrée scolaire ont été très bien accueillies par les parents d'élèves de la wilaya de Ghardaïa qui ont apprécié tant leur qualité que leur apport en termes de capacités. «Je suis vraiment très satisfait de voir que dorénavant ma fille n'aura plus à faire quatre kilomètres pour rejoindre son lycée et étudier dans des conditions de surcharge très handicapantes», a déclaré un parent d'élève. Ce nouveau Lycée de 600 places pédagogiques et une capacité de service de 200 couverts en demi-pension livré et mis en exploitation à partir de cette année à Dhaïa Ben Dahoua, qui est, il faut le dire, un véritable bijou au plan architectural, dont les élèves et les responsables doivent prendre soin, est venu à point nommé pour desserrer l'étau de la surcharge sur les autres établissements secondaires de notre daïra, affirme le parent d'une élève. En effet, le secteur de l'éducation nationale au niveau de la wilaya de Ghardaïa a bénéficié d'efforts très appréciables consentis par les pouvoirs publics, par le nombre de projets inscrits et dont la grande majorité a été déjà livrée, et dont le mérite revient en premier lieu à la direction des équipements publics de la wilaya de Ghardaïa, à sa tête le jeune et très dynamique directeur Fouad Aïssi. Au cours de cet exercice scolaire, pas moins de deux lycées, huit CEM et trois groupes scolaires ont été livrés et mis en exploitation. Pour ce qui est des Lycées, le premier, d'une capacité de 800 places pédagogiques et 200 couverts pour la demi-pension, est situé au quartier populaire de Badriene à El Ménéa, nouvelle circonscription administrative (ou nouvelle wilaya déléguée, selon la formule consacrée), distante, au sud du chef-lieu de wilaya, Ghardaïa, de 270 km. Le second de 600 places pédagogiques et de 200 couverts pour la demi-pension, a été ouvert à Dhaïa Ben Dahoua, daïra située à 10 km au nord de Ghardaïa. Les trois collèges d'enseignement moyen (CEM) ont été mis en exploitation, le premier dans le quartier de Ben Smara, dans la commune de Ghardaïa, le second, dans la commune de Bounoura, au niveau de la zone des sciences qui se développe à vitesse grand V à la sortie sud de la wilaya de Ghardaïa, à proximité de l'université et de l'aéroport Moufdi Zakaria, en direction de Ouargla et enfin, à Mansourah, commune agropastorale située à 80 km au sud de Ghardaïa. Trois groupes scolaires ont aussi été livrés et mis en exploitation à partir de cette année scolaire. Deux d'entre eux, de type B sont situés sur la commune d'El Atteuf, à 10 km à l'est de Ghardaïa, le premier au quartier Zerzatou et le second à la zone des sciences. Quant au troisième et dernier groupe scolaire, de type D, il a été livré et mis en exploitation au quartier de Bounoura. Deux cantines scolaires de 200 couverts chacune, la première au quartier Mamane Slimane à Ghardaïa et la deuxième à El Atteuf ont été également mises en exploitation dès l'ouverture de la nouvelle année scolaire. Selon Fouad Aïssi, «seul le lycée de Hassi El Gara, dans la wilaya déléguée d'El Ménéa, qui faisait partie des prévisions de livraison pour cette année scolaire, a été retardé pour diverses contraintes techniques, enfin toutes levées, reste encore inscrit dans la nomenclature des projets en cours. Son taux de réalisation actuel est estimé à 40% et nous avons mis tous les moyens pour le livrer pour la prochaine année scolaire». Quid des projets gelés pour manque de financement suite à l'effondrement des cours du baril de pétrole ? Fouad Aïssi révèle que la réalisation de trois Lycées de 800 places pédagogiques et 200 couverts de demi-pension chacun, prévus à Berriane, Zelfana et El Atteuf, ont été gelés. Tout comme, d'ailleurs, trois CEM, de type base 5 et demi-pension à Guerrara, Berriane et à la zone des sciences d'El Atteuf. Même cas pour sept groupes scolaires, de type B, composés de 6 classes pédagogiques et un logement de fonction chacun, situés à Oud Nechou, El Atteuf, Bounoura (quartier Tamsakht), Zelfana (quartier El Moussalaha), Guerrara (quartier S'hen ), Hassi El Gara et Châaba El Hamra ont été ainsi, à leur tour, mis sous le boisseau pour tarissement financier. «Je tiens à rappeler que toutes les études pour ces projets ont été finalisées. Dès que la direction des équipements publics aura reçu le signal de dégel, elle procédera immédiatement au lancement de ces projets», conclut avec optimisme Fouad Aïssi. Nul doute que la réalisation de toutes ces structures pédagogiques permettra, d'une part de répondre à la demande croissante des habitants, et ce, compte tenu de la poussée démographique et de la réalisation de nouveaux ensembles d'habitations, et de contribuer efficacement, d'autre part, à l'amélioration des conditions et de la qualité de l'enseignement prodigué, avec les mêmes chances pour tous les élèves du pays.