Tayri n temzi d asafu (l'amour de la jeunesse est brûlure) est le titre du tout premier opus de Nour Debich, sorti recemment de chez Audio master d'Amizour. Le jeune chanteur est l'auteur compositeur de ses propres chansons où il mêle senti-mental et sonorités folkloriques enveloppant des textes un tantinet mélancoliques. Le CD, qui porte dix titres, traite de sujets de jeunesse dont l'amour prend la part de lion à commencer par le titre de l'album. Lke3k wuxxam (gâteaux de la maison) chante l'amour perdu, tagheddiwt anida tellid, Tin ur yi-bghin (celle qui me refuse), tidak-iw (les miennes) également. D'une voix maîtrisée, Nour Debich laisse libre court dans achugher nennugh (pourquoi nous sommes-nous embrouillés) à l'expression de la blessure de séparation, dans win k-idjan ayul (coeur on t'a abandonné) à la douleur de la désunion, et dans ay issegasen (ces années-là) à la malchance dans les expériences de la vie. Tameghra idurar change un peu de registre avec un air de fête imprégné d'une légère rythmique chaouie et chantant les traditions et la beauté de la femme kabyle. Alors que Aru ay imru (la plume) auréole l'écrit, réceptacle de vérités et des états d'âme. L'album finit par l'instrumental de tidak-iw.