Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, a affirmé hier que ses services «n'ont été informés d'aucune plainte» concernant la mise sous contrôle judiciaire d'anciens membres du Front islamique du salut (FIS dissous) depuis 2009 pour participation à une marche non autorisée à Alger. Répondant à une question du député Hassan Aaribi lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales sur la mise sous contrôle judiciaire de trois membres du FIS dissous (Ahmed Ben Mohamed, Kamel Guemmazi, Abdelkader Boukhamkham) pour participation à une marche non autorisée à Alger, M.Louh a indiqué qu'«aucune plainte n'a été déposée au sujet de ces trois individus», annonçant qu'«une enquête sera ouverte à cet effet». Il a précisé à ce propos que «s'il s'avère que la procédure était illégale, des mesures s'imposeront alors».