« Depuis plusieurs mois nous assistons impuissants à la dégradation de notre cadre de vie à cause de l'implantation d'un chantier de construction en bâtiment ». C'est là, une complainte de citoyens qui continuent de subir les contrecoups des travaux entamés mais qui perdurent et causent des affaissements de terrains, des dégâts et nuisent au bien être des populations. La situation ainsi décrite se caractérise, à titre indicatif, par une route coupée obligeant les habitants à emprunter des voies sinueuses, voire boueuses en hiver, perturbation du trafic routier, éboulements, amoncellement de déblais devenus des terrains de jeu pour les enfants, avec tout ce que cela génère comme conséquences sur leur sécurité. Ces aires de jeu de fortune ont déjà causé un accident. La chaussée est désertée par les voitures et, par temps de pluie, « les eaux s'accumulent dans la grande fosse générant un foyer pour moustiques et bestioles qui s'y développent, en plus des mauvaises odeurs dégagées en cette période ». La liste des désagréments, comme le précisent les rédacteurs de la lettre à l'intention du wali, n'est pas exhaustive tant le quotidien de ces citoyens est devenu morose. Est-il nécessaire dans ces conditions de parler de cadre de vie quand, pour des considérations, même liées au développement, l'on vient à sacrifier la quiétude des citoyens ?