Les travaux de replâtrage et de confortement engagés, quelques jours avant la tenue du sommet arabe à Alger, les 22 et 23 mars dernier, sur les façades de la rue Mohamed Belouizdad, des n°1 au 25, en face du ministère de la Jeunesse et des Sports, sont à l'arrêt depuis justement la fin de ce sommet arabe. Le barreaudage du chantier, toujours en place, constitue une menace sérieuse pour les passants pressés qui ne font pas attention. Les matériaux de construction et les gravats laissés sur les trottoirs gênent les piétons et constituent une atteinte au cadre de vie des citoyens, surtout que des commerces, des pâtissiers et des boulangers ont des boutiques le long de cette voie. Les travaux semi-finis commencés sur les différentes façades agressent le regard et offrent un décor peu commode de cette rue qui connaît une grande affluence piétonne et automobile. Par ailleurs, les travaux de confortement de l'immeuble sis au 80, rue Mohamed Belouizdad perdurent. Depuis l'installation du chantier le 28 juin 2003, les travaux de réhabilitation ne sont pas terminés à ce jour. Les membres des 19 familles se retrouvent donc confrontés à une situation sanitaire des plus exécrables. Le gérant de la Sarl CIEME n'est pas, lui aussi, au bout de ses peines. Son local commercial, situé en dessous de l'immeuble, d'une superficie de 1000 m2, n'est pas opérationnel depuis 23 mois. Des inondations dans la cave, des fissures sur le noyau central du local et une absence totale de colmatage ont été constatées. Les services d'hygiène de l'APC de Sidi M'hamed ont relevé, dans un procès-verbal, une situation des plus catastrophiques sur le plan sanitaire. Les jeunes vendeurs à la sauvette, installés dans cette ruelle, ont obstrué l'entrée de ce commerce avec une couche de ciment. Djamel Chafa, N. K.