Qualifiée «d'importante», une opération de relogement devrait être réalisée, ce mardi, à Mascara. L'annonce a été faite par le wali, jeudi dernier, lors d'une visite d'inspection des projets de logements à travers le chef-lieu de la wilaya. 107 familles résidant les bâtiments appelés communément «Cinquième», au quartier de Bab Ali, 29 familles des habitations rurales précaires dans une ferme sise sur la route de Mamounia et plus de 170 autres occupant des logements menaçant ruine à travers différents quartiers dont Sidi Bousekrine et Sidi M'hamed, sont concernées par cette opération. En tout, selon une source sûre, elles sont quelque 450 familles. Parallèlement, la commission d'attribution de logements de la daïra de Mascara devrait également afficher, au cours de la semaine prochaine, la liste des 500 bénéficiaires des logements de type public locatif. En outre, à Mostaganem, 16 communes ont bénéficié d'une opération de remise de 836 décisions de pré-affectation de logements sociaux et aides aux logements ruraux, mercredi dernier. Le wali de Mostaganem a indiqué que le LPL atteindra, d'ici la fin de l'année, 9654 unités avec l'attribution prochaine de 1625 logements et a aussi affirmé qu'en 2017, un relogement de grande envergure s'effectuera sur plusieurs étapes pour les familles dans le besoin ou occupant des habitations vétustes. A cet effet, un quota de plus 10.000 logements y est consacré, ajoute-t-il. Enfin, à Tiaret, un programme de réalisation de 750 logements, dont le taux d'avancement a atteint 75%, doit remplacer les 630 logements de la cité «Volani», a affirmé, jeudi, Said Rouba, directeur de l'OPGI. «Ce programme rentre dans le cadre de la substitution des bâtisses qui présentent une certaine vétusté», dit-il en ajoutant qu'«après expertise, les 630 logements de cette cité ne présentent aucunement de présence d'amiante comme le laisse suggérer les locataires et l'association qui les représente». Le directeur de l'OPGI qui rejette donc les arguments des occupants de ces unités réalisées dans les années 1980 et distribuées en 1984, dit «avoir désigné une cellule qui s'occupe de ce dossier qui nécessite du doigté car, nous savons que certains ont cédé, après désistement des premiers bénéficiaires, leurs logements et que nous allons étudier tous les cas». Des clarifications qui ont eu pour conséquence d'apaiser les appréhensions des locataires. Ces derniers avec lesquels on a visité les lieux nous ont montré quelques logements qui présentent des risques certains car en plus de leur manque d'entretien, pour des causes multiples, ces logements en préfabriqué dévoilent des signes avant-coureurs inquiétants : ruissellement entre les murs, rouille dans l'armature principale, escaliers brinquebalants. Par ailleurs, le directeur de l'OPGI s'est montré serein s'agissant du volet habitat dans toutes ses déclinaisons à Tiaret, notamment au niveau du chef-lieu où tous les anciens programmes ont été achevés ou en voie de l'être. Notre interlocuteur qui répondit à certaines préoccupations dont la distribution imminente de pas moins de 2000 logements, parle de «travaux d'aménagement extérieur et des équipements publics en cours avant toute distribution».