La Journée mondiale des handicapés a été célébrée, ce 3 décembre, au niveau des structures relevant de la direction de l'action sociale. Ils sont, en effet, 4957 hommes, femmes et enfants à souffrir d'un handicap et représentent 2,01% de la population de la wilaya. La DAS a mis en place des établissements spécialisés adaptés à cette frange vulnérable de la société. Des centres réalisés à travers certaines villes, telles qu'un établissement pour non-voyants à Mécheria, un centre médico-psychopédagogique pour enfants inadaptés mentaux à Aïn Sefra, deux établissements éducatifs de réinsertion des jeunes mineurs en difficulté dotés d'un service d'observation pour enfance attardée. Pour sa part, le président de l'Association locale des handicapés revendique un revenu plus digne pour les personnes lourdement handicapées, dont les parents font face à toutes les charges quotidiennes. Il ajoute, par ailleurs, que les droits de l'handicapé n'ont jamais été respectés, ils sont même bafoués. Il dénonce l'indifférence de la quasi-totalité des institutions quant à l'application du décret qui stipule, entre autres, l'obligation de recruter des personnes handicapées à hauteur de 1% de l'effectif employé. Pour cette frange, ce dernier souhaite un allègement du nombre d'années de travail compte tenu d'une mobilité réduite de la majorité, tout en préconisant une durée de carrière d'environ 25 ans au lieu de 32 ans pour bénéficier de la retraite.