D'après les statistiques de la direction de l'action sociale, la wilaya de Nâama compte quelque 3.000 handicapés, tous âges et infirmités confondus, dont 1.000 handicapés moteurs, 400 polyhandicapés moteurs, 300 sourds-muets, 260 non-voyants et quelque 700 cas frappés de déficience mentale. Toute cette frange de société, composée de victimes involontaires de guerre, des accidents et de la nature, est prise en charge par la DAS dans le cadre de la politique de la protection sociale initiée par l'Etat en sa faveur, permettant leur insertion dans la société avec notamment l'acquisition de diplômes et autres qualifications professionnelles. Ainsi, outre l'existence d'un centre médico-psychopédagogique pour enfants inadaptés mentaux (Aïn Sefra) et d'un établissement pour non-voyants (Mécheria), de nouvelles infrastructures spécialisées adaptées à cette couche vulnérable de la société dont un centre psychopédagogique, deux établissements de réinsertion des jeunes mineurs en difficultés et un foyer doté d'un service d'observation pour enfance assistée, sont en cours de réalisation. Ces projets, d'après nos renseignements, sont inscrits au titre du programme spécial des Hauts-Plateaux à travers les trois grands centres urbains de la wilaya et auront pour mission de dispenser une éducation spéciale avec, à la clé, la réinsertion sociale et la prise en charge psychologique et médicale.