- Deux bureaux prennent feu à l'Inelec de Boumerdès Deux bureaux se trouvant au 4e étage d'un bloc pédagogique à l'Institut national d'électronique et de génie électrique (Inelec) de Boumerdès ont pris feu, hier, provoquant la panique parmi les étudiants. L'incendie s'est déclaré vers 9h suite à un problème électrique, a-t-on indiqué. Les agents de sécurité accourus sur les lieux du sinistre n'auraient pas su utiliser les extincteurs pour venir à bout des flammes qui ont ravagé le mobilier se trouvant à l'intérieur desdits bureaux, précisent des témoins. Selon eux, cet incendie serait dû au manque d'entretien des installations électriques. Il est à rappeler que l'Inelec a été paralysé ces derniers jours par plusieurs mouvements de grève enclenchés par les étudiants. Ces derniers dénoncent le rattachement de leur institut à l'université, le gel des conventions de formation avec les entreprises privées, le manque d'enseignants et de matériel au niveau des laboratoires. - Une infirmière condamnée à la prison pour avortement à Chlef Une infirmière a été condamnée, avant-hier, à deux ans de prison ferme par le tribunal de Ténès pour avortement. Une autre femme, sa cliente, a écopé, elle, de trois mois de prison ferme. Les mises en cause ont été arrêtées par les éléments de la BMPJ de Kaloul, relevant de la sûreté de daïra d'Abou El Hassan, au nord-ouest de Chlef, indique un communiqué de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. C'est suite à des investigations de la police que l'infirmière, âgée de 52 ans, a été surprise dans son domicile réalisant un avortement sur une jeune fille de 22 ans, contre la somme de 5 millions de centimes. Lors de la perquisition du domicile, les enquêteurs ont trouvé une chambre aménagée en salle où les avortements étaient pratiqués, ainsi que des accessoires médicaux pour ce genre d'intervention. - La daïra de Sétif transformée en ring… L'issue de la réunion de la commission de retrait des permis de conduire tenue mardi dernier, à la daïra de Sétif, a été ébranlée par un fait gravissime. Suite à un échange de mots, le chef de daïra de Sétif bouscule, puis assène un coup de poing et un coup de pied à un fonctionnaire de la direction des transports de la wilaya, membre de la dite commission. Selon la victime, l'intervention d'un gendarme (lui aussi membre) présent sur les lieux a permis d'éviter le pire. Le désolant spectacle s'est produit à l'intérieur de la daïra transformée en ring, au grand dam du personnel et du public, restés dubitatifs. Scandalisés par le comportement du commis de l'Etat, les travailleurs de la direction des transports de Sétif ont déclenché hier matin un mouvement de protestation en solidarité avec leur collègue. Ce dernier a adressé un rapport au wali. Une copie a été transmise au ministre des Transports et des Travaux publics. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a été lui aussi informé. - Quand la SDE de Sétif malmène ses abonnés Pour satisfaire un client VIP, les services de la SDE de Sétif ont informé leurs clients de la zone d'activité économique (ZEA) de Aïn Arnat d'une coupure de cou-rant, jeudi 1er décembre 2016, de 9h à 16h. En plus du désagrément causé, l'horaire n'a pas été respecté par la SDE, qui a royalement servi le «chanceux» client de 8h40 à 17h30. Aucun mot d'excuse n'a été adressé aux opérateurs et habitants, obligés de subir les affres du froid et le dikat de l'entreprise précitée. En dépit des réclamations des abonnés, celle-ci persiste et signe. Pour l'illustration, un autre avis de coupure a été adressé hier matin à 10h aux infortunés abonnés devant se soumettre une fois de plus aux «désirs» de la société publique, les obligeant à fermer boutique à partir de 13h30. «Qui va prendre en charge notre manque à gagner et les dégâts causés à notre outil de travail ?» s'indignent des clients.