C'est lors d'un numéro spécial consacré vendredi dernier au cinéma de la Révolution par Djamel-Eddine Hazourli, animateur de l'émission radiophonique Cinérama, que la question du sort réservé à la Palme d'or décernée au Festival de Cannes de 1975 au film algérien Chroniques des années de braise, réalisé par Mohamed Lakhdar Hamina, a été évoquée par l'animateur de l'émission. Invité pour parler de son parcours cinématographique depuis les premiers films tournés dans la zone 5 de la Wilaya I historique et en répondant à une question sur le sort de la Palme d'or, Hamina a révélé, pour la première fois sur les ondes de la radio, avoir remis la plus prestigieuse des distinctions cinématographiques au défunt président Houari Boumediène. Hamina a déclaré à l'émission « Cinérama » : « Le président Boumediène m'a toujours aidé pour la réalisation de mes films et il tenait à assister à toutes les premières projections. Il avait une attention particulière pour Chroniques des années de braise pour lequel il a invité de nombreux chefs d'Etat à assister à sa première sortie en 1974. » Et d'ajouter : « Depuis, je ne sais plus ce qu'elle est devenue cette Palme d'or, véritable fierté pour l'Algérie et qui demeure l'unique pour un pays arabe et africain depuis 31 ans. » Le réalisateur du Vent des Aurès et de Hassan Terro compte même saisir le président Bouteflika pour en savoir plus et pourquoi pas retrouver cette Palme d'or qu'il classe parmi ses éternels amours cinématographiques.