Le longiligne défenseur ententiste, Khenniche, s'est inscrit ces derniers temps aux abonnés absents. L'ex-Harrachi a zappé les derniers et importants rendez-vous de son équipe. Laquelle a éprouvé les pires difficultés pour composter son ticket d'accès aux quarts de finale de la Coupe d'Algérie. Pour maquiller l'amère réalité, le président du club, Hacen Hamar, fait ressortir le récurrent alibi de la «blessure». Pour bon nombre d'initiés, l'argumentaire de Hamar, ayant nié la grève déclenchée dernièrement par les joueurs, ne tient plus la route. Selon certaines indiscrétions, le joueur boude pour n'avoir pas perçu son dû. D'après les mêmes sources, Khenniche voudrait changer d'air. La situation du joueur s'éclaircira durant le stage d'Alicante, prévu du 2 au 12 janvier 2017. Pour les mêmes motifs, l'arrière gauche, Hachi, vient de zapper le dernier choc ESS-JSS. Le joueur serait lui aussi partant. En congé de maladie depuis plusieurs semaines, le cas Nadji demeure ambigu. Ce dernier se soigne, semble-t-il, à Alger. Dire que l'Entente s'est dotée d'un cabinet médical installé dans le nouveau siège du club inauguré par les autorités locales, en novembre dernier ! Le mouvement des joueurs est l'autre flop de fin d'année. Annoncé quasi- signataire à l'ESS, l'Oranais Benkablia, qui s'est pourtant déplacé à Sétif, a signé en fin de compte à l'USMA. Au grand dam des fans ententistes, gavés par ces éternels retournements de situation. Dans ce même chapitre, on parle de la venue de Benali (MCO), Boutteba (DRBT), Petrongal (MOB) Bennai (NAHD) et Mebarakou (MCA). Côté départs, les noms de Boulemadaïs, Douadji, Sadoune et Hachi sont les plus cités. Aroussi, qui ne «cadrait» pas avec les choix de l'ex-coach, n'ira nulle part. Retour de Madoui Concernant la barre technique, le retour de Kheirredine Madoui se précise. L'ex-entraîneur de la formation saoudienne El Wihda, de La Mecque, signera son contrat dans les prochaines heures. Il convient de souligner que cette option ne fait pas l'unanimité au sein des fans. Ces derniers reprochent à Madoui d'avoir laissé tomber l'équipe en novembre 2015, suite à la défaite concédée à domicile face à l'USMH. Connaisseur et reconnaissant à la fois, le public sétifien aurait aimé voir Zorgane, qui a assuré de fort belle manière son intérim, prendre les commandes de la barre technique, qui va coûter les yeux de la tête à l'Entente. D'autant plus que l'administration de Hamar, qui ne va pas engager Madoui pour des prunes, devra verser à son ex-coach, Amrani, qui n'a pas été soutenu comme il se doit, pas moins de 10 millions de dinars, l'équivalent de quatre mois de salaire. Ceci n'est que la partie émergée de l'iceberg.