- Parkings anarchiques : Les gardiens imposent toujours leur diktat L'opération d'éradication des parkings anarchiques n'a pas permis de résorber définitivement le phénomène. Les gardiens de parkings anarchiques ont repris leur activité de manière accentuée. Les rues adjacentes au centre commercial le Printemps, dans la commune de Mohammadia, sont soumises aux gardiens anarchiques, qui imposent toujours leur diktat. Des jeunes se relayent continuellement sur cette partie de la ville, lui conférant des allures de lieu de non- droit. A Sidi M'hamed, les parkingueurs, qui avaient l'habitude d'entreposer des caisses vides sur la chaussée afin de réserver les places de stationnement, ont réinvesti la rue Hassiba, notamment à proximité du siège de la CNEP. Notons qu'un commissariat de police est situé à une dizaine de mètres seulement du parking en question. Les parkingeurs sévissent également au niveau des espaces attenants aux immeubles du quartier les «Groupes». Les mêmes gardiens de parking qui avaient la mainmise sur les ruelles se trouvant aux alentours des immeubles, ont repris leurs anciennes places. Ils ne se contentent pas de garder les voitures des éventuels vols, mais s'arrangent à ce que les places de stationnement ne soient pas occupées plus de deux heures. - La station urbaine Said Hamdine inexploitée La station urbaine de Said Hamdine, qui se trouve près du parc, est depuis plusieurs années boudée par la flotte de transport collectif. Cette infrastructure, gérée par l'Epic de wilaya, est livrée à elle-même, voire abandonnée, car tout bonnement ses quais d'embarquement et de débarquement ne reçoivent plus de véhicules de transport collectif. Ainsi, les transporteurs qui desservent les lignes Chevalley vers Bir Mourad Rais, les Vergers, Kouba ou Birkhadem ne jugent plus utile d'y faire escale. Nombre d'usagers sont donc contraints de descendre à l'arrêt facultatif de l'AADL, avant de rebrousser chemin pour rejoindre leur lotissement. Les usagers s'interrogent sur les raisons de réaliser une station urbaine qui a coûté des milliards de centimes pour que celle-ci se trouve en fin de compte inexploitée, servant tout juste de lieu de stationnement de bus de transport d'étudiants, selon un agent de l'EGCTU.