Les plus importantes sont la coopération entre pays arabes dans la formation, l'élévation du niveau de qualification des intervenants dans le tourisme saharien et la nécessité d'échange d'expériences ainsi que la création d'un salon arabe du tourisme saharien, dont la première édition se déroulera en Algérie. Dans une conférence de presse, Nourredine Moussa, ministre du Tourisme, a réaffirmé la volonté du gouvernement algérien de « professionnaliser les opérateurs du voyage. On leur demande de se regrouper, de recruter des professionnels et de constituer de véritables tour-opérateurs pour qu'on puisse les aider dans un cadre organisé. Ceci dit, nous prendrons en compte toutes leurs observations dans le cadre du chantier ouvert concernant la loi sur le tourisme et le voyage ». Parmi les actions lancées, figure l'élaboration d'une banque de données du secteur. Les thèmes de référence ont été retenus avec l'aide de spécialistes de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) et l'étude est engagée. En attendant la finalisation, « nous prenons pour le moment les définitions données par l'OMT : tout visiteur qui n'a pas de résidence dans le pays et qui vient pour plus de 24 heures et moins de 3 mois est considéré comme touriste et tout le monde compte de cette façon. Ainsi, en 2005, l'Algérie a reçu 1 443 000 touristes et réalisé des rentrées en devises estimées, selon l'ONS, à 175 millions de dollars ». Il faut savoir que cela représente 22% des exportations hors hydrocarbures qui avoisinent le milliard de dollars. Le ministre a rappelé que l'hôtellerie est une activité réglementée (loi 99-01) et qu'un processus de mise à niveau des infrastructures privées ou publiques a été engagé. Dix-sept hôtels publics du Sud sont concernés. Le Trésor a accordé un crédit à un taux et d'une durée intéressants de 2 milliards de dinars. C'est une résolution du CPE, dont la mise en œuvre a été confiée à la SGP Gestour. Trois cents projets touristiques sont en cours de réalisation (30 000 lits) avec un taux d'avancement global de 57%. « Oran est passée d'une ville qui avait un grand besoin à une ville qui a un surplus en hôtellerie d'autant plus que l'hôtel Royal va être réceptionné le 14 décembre prochain. Annaba est la ville où il y a le plus de demandes d'investissements », a annoncé le ministre.