La ministre Mounia Meslem interpellée Un jeune trentenaire, handicapé moteur, n'a pas d'autre choix que d'élire domicile depuis plusieurs mois dans un coin à l'extérieur de l'immeuble de la fac de droit Yahia Fares, dans le quartier M'sallah de Médéa. Cela se passe au vu et au su de tous les responsables locaux, en particulier ceux de la DAS, de l'APC et du Croissant-Rouge. Il ne peut pas être inaperçu, car constamment emmitouflé dans des couvertures humides offertes par des âmes charitables et exposé jour et nuit aux affres du climat rigoureux de l'hiver. Quelques jeunes du quartier, qui ont exprimé par pitié leur solidarité à ce pauvre garçon sans-abri, livré à la cruauté de la rue, ont essayé de le secourir selon leurs petits moyens. Ils sont à ses côtés à tour de rôle en lui ramenant de la nourriture et en l'aidant à changer ses habits et nettoyer son lit de fortune. Mais combien va durer cette situation honteuse et intolérable, se demandent les gens au cœur sensible? Car qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, ce pauvre handicapé est toujours sur son lit de fortune. On s'est rapprochés du nouveau directeur de l'action sociale (DAS) de Médéa pour lui signaler ce cas misérable. Il s'est montré très sensible et compréhensible, mais, dit-il, ses services sont désarmés devant l'absence à Médéa d'une maison pour les cas sociaux. La ministre de la Solidarité, Mounia Meslem, est interpellée pour intervenir afin de sauver ce jeune d'une mort qui risque d'être provoquée par une hypothermie due au froid glacial. Musée des arts populaires : La statue de l'Emir Abdelkader provoque la colère Le récent remue-ménage effectué par la nouvelle responsable du musée des arts populaires de Médéa n'a pas été du goût de certains représentants des associations, notamment l'ex-chef de projet, Fodhil Safar Bouni, qui était le pionnier chargé de restaurer et de mettre en valeur ce précieux et historique patrimoine immobilier occupé autrefois par l'Emir Abdelkader. Les contestataires, qui ont pris attache avec le journal El Watan, n'ont pas caché leur colère, ils considèrent que c'est une aberration impardonnable et une indignation de déplacer la statue d'un personnage aussi important que le grand Emir Abdelkader dans le hall de la porte principale d'entrée du musée, livrée aux écrabouillages des visiteurs. La statue était pourtant mieux exposée et mieux conservée dans une salle climatisée du premier étage en compagnie d'autres grandes figures historiques, insistent les contestataires du déplacement de l'initiative de la directrice du musée en question. Pour cette dernière, elle ne voit pas de mal à cela, elle maintient l'emplacement actuel pour mieux mettre en évidence la personnalité de l'Emir. Mais elle regrette et reproche aux contestataires de ne pas avoir engagé avec elle, en premier lieu, une discussion, avant de s'adresser directement à la presse locale. Un arbitrage de la part d'un expert en art patrimonial sera le bienvenu.A. Teta Les gendarmes veulent mettre fin à la surcharge des camions Le groupement de gendarmerie de la wilaya de Médéa a décidé de mettre désormais un terme à la pagaille de la surcharge et le surpoids des poids lourds dans un premier temps sur la RN1. Les gendarmes ont installé des bascules de pesage extra plates pour le contrôle de la tare initiale des véhicules au niveau de quatre points névralgiques, à savoir Boughezoul, Benchicao, El Hamdania et Harbill. En effet, le laisser-aller a beaucoup fait de mal à la circulation routière, d'une part, concernant les accidents de la route, car la direction du véhicule devient non maîtrisable par le surpoids et d'autre part, à cause des préjudices de dégradation de la chaussée importants. Les transporteurs, profitant de cette période de passivité, ont dépassé l'imagination en aménageant sans autorisation leur camion avec des rajouts en tôle sur les ridelles pour augmenter à leur guise le poids de la tare voulu de l'engin sans pour cela se soucier évidemment des normes sécuritaires de la tenue de la route du véhicule, conçues par l'ingénieur concepteur. Ces modifications abusives effectuées sont passées à chaque fois sous silence au niveau des contrôles techniques, pourtant périodiques, mettant ainsi en danger les usagers de la route.A. sTeta