En présence du directeur général de l'Office national de la culture et de l'information, Lakhdar Benturki, et du wali de Mostaganem, le secrétaire général de l'instance arabe du théâtre, Ismaïl Abdallah, a animé une conférence de presse dans l'après- midi de vendredi, au niveau du centre équestre de Mostaganem. Il a affirmé que Mostaganem a été choisie pour abriter une partie du 9e Festival du théâtre arabe, qui se déroulera du 10 au 19 janvier 2017 à Oran, eu égard à son immense potentialité théâtrale. Cette ville, est-il indiqué, qui est la capitale du théâtre national algérien en 2017, sera le centre de départ de toutes ces manifestations. Comme il a indiqué que cette 9e édition se distingue des précédentes par le fait qu'elle se déroule en Algérie, un pays où le théâtre compte de grands artistes, comme Ould Abderrahmane Kaki, Abdelkader Alloula et Azzedine Medjoubi, et sera marquée par un prolongement de la durée à 10 au lieu de 6 jours, comme à l'accoutumée. Pour Mostaganem, 10 représentations théâtrales sont prévues, en plus de 10 ateliers, dont 4 réservés au développement des expériences théâtrales et seront encadrées par des professionnels, souligne Ismaïl Abdallah. La clôture de cette édition aura lieu le 19 du mois en cours à Mostaganem. Les espaces culturels retenus à Mostaganem sont la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki et le théâtre régional Si Djillali Benabdelhalim. A noter qu'un colloque sur le théâtre universitaire est également prévu à Mostaganem avec 9 pièces en compétition, en plus de nombreuses conférences au niveau de la faculté des arts et des lettres. Cette édition est ainsi baptisée du nom du chahid du théâtre algérien, Azzedine Medjoubi, assassiné à Alger en février 1995, en reconnaissance au combat des dramaturges et de leurs sacrifices, confie l'orateur. Les pièces retenues pour ce festival seront présentées dans plusieurs wilayas de l'ouest du pays, à l'instar de Relizane, Saïda, Tlemcen, Sidi Bel Abbès et Mascara.