Lundi a débuté à l'auberge d'El Kala la seconde série de formation pour les parties prenantes à un projet d'un genre particulier. Celui d'intégrer les préoccupations de la conservation de la biodiversité dans les plans de développement de quatre communes, dont les territoires sont inscrits totalement ou partiellement dans le Parc national d'El Kala. Le projet a pour but de mieux prendre en compte l'environnement et la biodiversité dans les choix de développement des communes. L'impact attendu à long terme est de préserver le patrimoine naturel exceptionnel du Parc national d'El Kala, c'est à dire sa biodiversité, son intégrité paysagère et ses écosystèmes forestiers et dunaires et de zone humide. En fait, le projet a démarré voici 15 mois et il en est déjà aux deux tiers de son parcours. Avec la nouvelle année, le projet passe dans sa phase cruciale, celle de préparer pour les communes des plans de développement clés en main pour l'utilisation rationnelle de ses ressources naturelles, dans lesquelles il faut inclure les sols, leur occupation et les paysages, valeurs intrinsèques et intangibles de leur développement, dont le tourisme, l'agriculture et la pêche, érigés en vocations économiques de la région. Le projet, financé par le Fonds de partenariat des écosystèmes critiques (CEPF) à hauteur de 10 millions DA est porté par l'Association de réflexion, d'échange et d'action pour l'environnement et le développement durable (AREA-ED), en partenariat avec la direction générale de forêts (DGF/PNEK) et la Tour du Valat, l'institut pour la recherche dans les zones humides méditerranéennes (Camargue française). Cette seconde série de formation est dispensée aux parties prenantes que sont les représentants des communes concernées, des secteurs de l'agriculture et de la pêche, des ressources en eau, de l'environnement, du tourisme, de l'urbanisme et des travaux publics, ainsi que pour trois associations de la société civile. Elle sera suivie d'une troisième pour la réalisation des diagnostics territoriaux.