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Baraka, le café des artistes d'Oran
Ce petit café a su capter une clientèle mixte et friande de sorties culturelles
Publié dans El Watan le 19 - 01 - 2017

A Miramar, au cœur du centre-ville d'Oran, il existe un café pas comme les autres. Il s'appelle «Baraka» et c'est un établissement tout ce qu'il y a de plus populaire. S'entend par là : il ne s'agit nullement de ce qu'on appelle, avec un brin de pudibonderie, un «salon de thé».
Cette cafétéria, où la consommation d'un «p'tit noir» n'excède pas les 30 DA, brille tout de même par une certaine particularité : il s'agit là d'un café mixte… ou tout au moins d'un café où la mixité s'est imposée, au fil des mois. Il faut savoir que, se situant à Miramar, cette petite cafète, dotée d'une terrasse coquette, se trouve à côté des principales associations et lieux culturels qui activent à Oran : l'association Bel Horizon, le Petit Lecteur, Fard, l'Afepec, ou encore la galerie d'arts civ-œil. Sans oublier la Cinémathèque d'Oran et l'Institut français qui se trouvent également dans les parages.
De ce fait, ce petit café a su capter et fidéliser une clientèle mixte et friande de sorties culturelles. «Ce café n'était pas mixte, on l'a rendu mixte !» aime à plaisanter Amira, une habituée de ce lieu convivial, qui le trouve plus intéressant que ces salons de thé ruineux. Toufik, membre de l'association Bel Horizon, nous explique : «Au départ, quand on recevait des délégations étrangères, ou venant d'autres wilayas du pays, après d'éprouvantes réunions, aller dans ce café pour se restaurer nous était commode, car il se trouve en face.
Et puis, petit à petit, on s'y est habitué, et aujourd'hui ce café est en grande partie fréquenté par une clientèle émanant de milieux associatifs, donc mixte». C'est surtout durant l'après-midi que cette «effervescence» qui règne dans le café est la plus palpable : des bandes de jeunes, femmes et hommes, s'installent pour y passer des heures entières, à côté de vieux retraités, le nez dans le journal, ou encore des artistes-peintres et des professeurs d'université.
Comme beaucoup d'entre ces jeunes sont issus des associations, alors tout le monde se connaît plus ou moins : on se parle d'une table à une autre, ou même on change de table à souhait à mesure qu'on change d'interlocuteur. On prend café sur café, tout en sachant que la «douloureuse» ne sera jamais vraiment salée. «Nous sommes quand même dans un café populaire», s'amuse-t-on à rappeler.
Quand, périodiquement, la galerie d'art Civ-œil organise un vernissage à 18h, une heure auparavant les visiteurs sont déjà «au café d'en face» à refaire le monde, en attendant d'aller admirer les tableaux. En été, et à plus forte raison pendant les soirées estivales du mois de Ramadhan, l'animation est à son comble.
«Parfois il suffit d'un rien pour que la mayonnaise prenne : quand des passantes voient des femmes installées à la terrasse, elles sont rassurées et entrent dans le café. Mais si elles ne voient que les hommes, alors elles passent leur chemin», explique un habitué du café. «Baraka» est géré par deux jeunes gens qui sont à pied d'œuvre 7 jours sur 7. «Je suis content de notre clientèle», nous dit Fayçal, qui nous explique que le café ouvre ses portes dès 6h du matin, pour ne baisser rideau qu'à 21h.


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