Un atelier autour de l'«Impact de la situation sécuritaire en Libye sur la sécurité frontalière des pays du voisinage» s'ouvrira aujourd'hui à Alger, avec la participation des représentants nationaux des points focaux du Centre africain d'étude et de recherche sur le terrorisme (Caert). Prévu sur deux jours (25-26 janvier) au siège du Caert, l'atelier se penchera sur l'identification des défis qui s'imposent dans la lutte contre le terrorisme, les efforts menés dans la lutte préventive contre l'extrémisme violent et les plans d'action des Etats membres de l'Union africaine (UA) à la lumière de la situation sécuritaire qui prévaut en Libye, selon une présentation du Caert. Les travaux porteront également sur «les lignes de conduite susceptibles de donner une réponse sécuritaire frontalière appropriée aux menaces, préoccupations et défis imposés par la situation en Libye», indique le même texte. Aussi, l'atelier offrira une tribune pour le renforcement de la coopération entre les services de sécurité frontalière relevant des pays membres de l'UA concernés. Cet événement verra la participation des points focaux du Caert représentant les Etats de la Libye, l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, le Tchad, le Soudan et le Niger, de même qu'un haut responsable d'un service de sécurité des frontières de chacun des Etats membres. Certains représentants de Mauritanie, du Mali et du Burkina Faso participeront en qualité d'observateurs. Outre les représentants des points focaux, des experts du Caert, Africain Union Border Program (AUBP), l'Organisation internationale de Migration (OIM), et l'Organisation de la police internationale (Interpol), prennent part à cet atelier.