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Engie revient à la charge
Malgré le démenti de Sonatrach
Publié dans El Watan le 25 - 01 - 2017

Le groupe français Engie revient à la charge en imputant à Sonatrach ses difficultés d'approvisionnement en gaz dans le sud de la France.
Alors que le directeur général de GRTgaz, filiale d'Engie, Thierry Trouvé avait évoqué «un arrêt de production» de gaz en Algérie, la directrice générale d'Engie (ex-GDF Suez), Isabelle Kocher, nuance les accusations contre Sonatrach, en préférant parler de «difficultés techniques». Les problèmes de Sonatrach sont intervenus «non pas dans la production de son gaz mais dans la liquéfaction de son gaz», dans le fonctionnement de ses terminaux, a insisté la directrice générale d'Engie, citée par la presse française. Une version démentie à Alger.
Contactée, une source proche du ministère de l'Energie assure que le groupe Sonatrach a honoré tous ses engagements contractuels, mais il a par contre refusé d'augmenter ses livraisons vers la France — au tarif prévu par les contrats à long terme et donc indexés sur les prix du pétrole en vigueur il y a six mois. En difficultés financières, Engie veut éviter selon d'autres sources d'acheter du gaz sur le marché spot et d'alourdir sa facture qui devra être automatiquement répercutée sur les prix à la consommation dans un marché ouvert à la concurrence.
«Depuis l'ouverture du marché de l'énergie à la concurrence, en France les 10,6 millions de consommateurs français abonnés au gaz ont le choix entre les tarifs réglementés de l'ancien monopole et les prix de marché proposés tant par Engie que par ses concurrents (EDF, Direct Energie, Eni, Lampiris, etc.)», selon la presse française. Les médias expliquent que renchérissement des coûts d'approvisionnement d'Engie se traduira par une hausse des tarifs réglementés en janvier, après des hausses successives en novembre et en décembre.
La situation de dépendance vis-à-vis de Sonatrach que semblent décrire les responsables d'Engie est par ailleurs démentie par le taux réduit que constituent les livraisons algériennes par rapport à la totalité des achats français. Les livraisons de gaz à partir de l'Algérie ne constituent que 6 à 7% du total des approvisionnements français, ce qui signifie que le groupe algérien ne peut les colmater à lui seul quand bien même il augmenterait ses livraisons, la rupture d'approvisionnement du sud de la France étant due à une augmentation exceptionnelle de la consommation.
Le groupe Sonatrach avait déjà souligné il y a une semaine, en réponse aux accusations d'Engie, qu'il «n'a pas failli à ses engagements contractuels» en matière d'approvisionnement de la France en gaz naturel. Une source de la compagnie pétrolière nationale, citée par l'APS, avait précisé que la partie française a consommé la totalité de son quota provenant de l'Algérie. Sonatrach a expliqué qu'elle «est dans son droit de décliner cette demande en raison de ses engagements avec d'autres clients».
Le recours d'Engie à Sonatrach pour augmenter ses livraisons gazières s'explique par le retour à la hausse des prix de gaz sur le marché spot puisqu'il est indexé sur les cours du pétrole brut, précise la même source, rappelant que la compagnie algérienne avait subi des pressions de la part des sociétés françaises et européennes pour réviser les prix contractuels de gaz dans le sillage de la chute des prix du pétrole.


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