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Crise libyenne : Tripoli et Benghazi encore loin de la réconciliation
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Publié dans El Watan le 26 - 01 - 2017

Estimant que la crise libyenne ne peut être que politique, l'Algérie consacre le gros de ses efforts au rapprochement des points de vue
des nombreux acteurs libyens.
Les efforts nombreux déployés par la communauté internationale pour éteindre le brasier libyen et établir un dialogue entre les différents acteurs du conflit n'ont jusque-là pas abouti à grand-chose de cocret. Le courant ne passe toujours pas entre les milices de l'est de la Libye et le Parlement de Tobrouk qui continuent à contester la légitimité des autorités libyennes de transition issues de l'accord de Skhirat.
Les menaces récurrentes du maréchal Khalifa Haftar d'envoyer son armée conquérir Tripoli par la force des armes ont pour effet d'aggraver les clivages entre la Tripolitaine, la Cyrénaïque et le Fezzan.
En l'absence de tout compromis politique, le climat de défiance et de tension qui règne actuellement en Libye fait craindre le pire. Et cette situation ne va évidemment pas sans inquiéter les pays alentour, qui redoutent une plus grande déstabilisation de la région. Afin d'éviter un tel scénario, Alger autant que Le Caire et Tunis multiplient actuellement les contacts avec les différentes parties libyennes afin de les convaincre d'abandonner l'option militaire et de reprendre le chemin des négociations.
Estimant que la crise libyenne ne peut être que politique, l'Algérie consacre le gros de ses efforts au rapprochement des points de vue des nombreux acteurs libyens. Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a reçu à Alger pratiquement toutes les personnalités libyennes ayant un poids, y compris le maréchal Khalifa Haftar.
Mais tout en affirmant qu'une dynamique de dialogue s'est enclenchée et que certaines tribus ont même réussi à dépasser leurs différends, les autorités algériennes n'excluent néanmoins pas une possible «dérive», surtout que les ingérences étrangères sont légion dans le dossier libyen. Des sources algériennes soutiennent cependant qu'aucun camp en Libye n'est assuré de gagner si la situation venait à dégénérer.
Une chance à la paix
Pour donner une chance à la paix, l'Algérie, qui soutient le gouvernement libyen d'entente nationale reconnu internationalement, ne voit pas d'inconvénient à ce que les parties libyennes actuellement en désaccord revoient certaines dispositions de l'accord de Skhirat, si elles pensent toutes que cela peut aider à forger un consensus durable.
«Ce n'est pas du Coran», affirme une source bien au fait du dossier, qui estime important par ailleurs pour la construction des institutions du futur Etat que les Libyens dépassent sans encombre la période de transition évoquée par l'accord du 17 décembre 2015. Abdelkader Messahel a d'ailleurs souvent souligné la nécessité pour la Libye de se doter avant tout d'institutions fortes «pour combattre le terrorisme et le crime organisé». Plus enclines par le passé à travailler en solo, l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte donnent depuis quelques mois l'impression de coordonner davantage leurs efforts concernant la crise libyenne.
Les échanges ont l'air d'être bons aussi avec le Niger, le Tchad et le Soudan, des pays avec lesquels ils se rencontrent régulière-ment dans le cadre du groupe des pays voisins de la Libye. Mais cette coordination n'a pas complètement réussi à avoir raison des velléités de certains pays de se mettre en avant ou de se poser en tuteur de la démarche de sortie de crise. C'est ce qui explique d'ailleurs le foisonnement d'initiatives destinées à régler la crise libyenne. Et ce n'est pas forcément une bonne chose.
Une pléthore d'initiatives
La dernière initiative est celle lancée par le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, qui a récemment proposé la tenue, en février prochain, d'un sommet sur la Libye qui ambitionne de regrouper, en plus de son pays, l'Algérie et l'Egypte. Les autorités algériennes et égyptiennes ne verraient aucun inconvénient à y participer. Néanmoins, nombre d'observateurs restent sceptiques quant au succès du projet, d'autant que son initiateur ne propose pas de feuille de route précise, susceptible de convaincre les belligérants libyens de déposer les armes et d'appliquer les grandes lignes de l'accord de Skhirat. Avant cela, il faudra tous les convaincre d'accepter l'initiative, ce qui n'est pas encore acquis.
En réactivant récemment son comité des chefs d'Etat pour la Libye (aujourd'hui élargi aux pays voisins), l'Union africaine affiche également clairement sa volonté de participer à la recherche d'une issue politique et pacifique à la crise libyenne. L'initiative n'est pas pour déplaire à l'Algérie qui estime qu'il n'est écrit nulle part que le fardeau de la crise libyenne doit être porté par les seuls pays de la région.
Alger estime d'ailleurs que l'ONU doit s'impliquer davantage dans la recherche d'une solution. C'est probablement l'un des aspects du problème que M. Messahel aura à soulever, demain à Brazzaville, à l'occasion de la réunion du comité de l'UA chargé de la Libye. Tout comme il rappellera sans doute encore une fois que l'Algérie n'a d'autre ambition en Libye que d'encourager et de faciliter le dialogue entre tous les Libyens.


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