Hormis la zone pétrochimique d'Arzew qui est fonctionnelle depuis les années 70, les autres zones d'activités qui existent à travers le territoire de la wilaya sont confrontées à des problèmes de gestion et de fonctionnement dus principalement à des malentendus entre les opérateurs économiques activant dans ces zones. « La problématique de la gestion de ces zones industrielles est posée depuis quelques années. La situation risque d'empirer sur le long terme ». Actuellement, la gestion de pas moins de cinq importantes zones industrielles et d'activités, reparties à travers cinq communes, pose problème dans la wilaya d'Oran, surtout que ces zones ont perdu de leur vocation. Elles ont été transformées en aires de stockages démesurées où se déposent des produits alimentaires, des matériaux de construction, des produits ferreux et autres pièces de rechange. Les instances publiques qui ont engagé des solutions, ne sont pas arrivées à trouver la méthode adéquate et efficace pour la résolution définitive de cette situation. Le plan de rééchelonnement élaboré par les pouvoirs publics en l'an 2000 en vue de réhabiliter ces zones et de relancer leurs activités, n'a finalement pas pu atteindre les objectifs escomptés. Citons à titre d'exemple qu'après la création de la société SOGIPREST SPA en l'an 2000, pour la prise en charge du problème de la gestion de la zone industrielle de Hassi Ameur, les opérateurs ont rapidement procédé au retrait de confiance aux membres du conseil d'administration, et la stratégie de la remise en fonction de la zone a été livrée à l'échec. Le même constat a été fait au niveau de la zone industrielle d'Es- Sènia où la création de la société SOGZIE en 1994 pour justement unifier les opérateurs. Néanmoins, les responsables de cet organisme étaient contraints d'interrompre leurs actions de réhabilitation après les problèmes d'ordre financier qui ont été signalés au niveau du pôle. Sachant que les opérateurs ont refusé de s'acquitter des cotisations annuelles vis-à-vis de la société en question, ce qui a engendré des pertes financières vertigineuses. Notons que la zone industrielle d'Es Sènia qui occupe une superficie de 230 hectares, est divisée en trois sous- secteurs comprenant l'agroalimentaire, la chimie et l'industrie des métaux ferreux et non- ferreux. Ainsi, plus de 143 sociétés, dont 143 entreprises privées ont été recensées au niveau de cette zone qui demeure à l'heure actuelle dépourvues de réseau d'assainissement, de l'éclairage public et des réseaux d'alimentation en eau potable.