Implanté au cœur du campus Mentouri, l'auditorium Mohamed Seddik Benyahia a abrité en ce début de semaine deux journées d'étude organisées par l'Institut de la nutrition, de l'alimentation et des technologies agroalimentaires (Inataa). Avec 36 communications orales et 30 communications par voie de posters, ce forum placé sous la thématique des « biotechnologies au service de l'industrie agroalimentaire » avait largement de quoi séduire et rallier les scientifiques, étudiants et professionnels du secteur. Par rapport à l'affiche pointue mijotée par le comité scientifique en charge des aspects techniques, le directeur de l'Inataa et pilote de cette opération avait mis les petits plats dans les grands pour conférer à cet évènement la dimension qui devait être la sienne. Malheureusement, on ne s'est pas bousculé au portillon et cette fausse note qui a jeté un froid à tous les niveaux. Cela dit, ces journées ont permis de cerner en profondeur trois thèmes principaux retenus par les organisateurs : la biotechnologie et la sécurité alimentaire, la valorisation des sous-produits agroalimentaires et la production d'enzymes et de métabolites par la biotechnologie. Rien que ça ! « Trois axes qui ont permis, selon le directeur de l'Inataa, de faire le point et le tour de la question sur l'état des connaissances en biotechnologies appliquées à l'industrie agroalimentaire, en sus de l'élaboration d'un programme de recherche et de formation adapté aux besoins des industries agroalimentaires en Algérie. » Dans ce contexte, l'accent sera particulièrement mis sur l'importance devant être accordée au volet de la recherche dont l'impact, a-t-on précisé, « doit satisfaire les besoins d'un secteur alimentaire en pleine évolution et apporter aux industriels de nouveaux procédés visant à l'amélioration qualitative des produits alimentaires transformés, l'innovation de nouveaux produits et la maîtrise des techniques de pointe ».