Semaine chargée dans la sphère universitaire de Constantine où forums et séminaires à caractère scientifique se sont succédé à un rythme soutenu à l'auditorium Mohamed Seddik Benyahia, au cœur du campus Mentouri. Dans la riche affiche proposée à l'attention du corps universitaire, les XIIIe journées nationales de microbiologie, initiées en cette fin de semaine, ont été sans conteste l'événement majeur qui a focalisé une grande attention en dépit de la spécificité et du haut niveau des thèmes abordés. Elles sont les 3e du genre organisées à Constantine après celles de 1998 et de 2001, a déclaré, en guise de préambule, le professeur Hacène Bousseboua, directeur du laboratoire de génie microbiologique de l'université Mentouri et organisateur de cet événement. Membre de la société algérienne de microbiologie, structure chapeautant l'organisation de ces journées, l'intervenant a souligné que ces journées étaient organisées cycliquement en fonction du poids et de la teneur des travaux portés à l'attention de la société algérienne de microbiologie par les différents laboratoires de recherche du monde universitaire algérien. Une vingtaine de thèmes ont été abordés sous forme de conférences et par voie de posters, portant essentiellement sur le rôle joué par les micro-organismes dans des secteurs aussi divers que l'agriculture, l'environnement ou la santé publique. Et à chaque fois, il a été souligné et re-souligné que, contrairement aux idées reçues, l'écrasante majorité de ces micro-organismes n'a pas d'effets pathogènes. Mieux encore, trop souvent injustement incriminés, ils sont bien au contraire bénéfiques et même indispensables à la pérennité de la vie sur terre. A bon entendeur…