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Un premier film et des espoirs
Arabie Saoudite
Publié dans El Watan le 15 - 11 - 2006

Produit par le groupe Rotana, propriété du prince saoudien Al Walid Ben Talal, milliardaire et neveu du roi Abdallah, Keif al hal ? (comment ça va ?) a été tourné à Dubaï par un réalisateur canadien d'origine palestinienne.
Le scénario est l'œuvre d'un Libanais et d'un Egyptien. Il a été projeté dans une séance spéciale au dernier Festival de Cannes et a été ovationné par le public. Il a également été diffusé au début du mois d'octobre à l'ouverture du Festival de cinéma de Stockholm, en Suède. Actuellement, il connaît un certain succès dans les salles de cinéma du Golfe, où il est programmé depuis peu. Mais le « problème » réside dans le fait que les Saoudiens sont obligés d'emprunter le chemin du petit royaume de Bahreïn pour voir ce film. Cette fiction, selon des sources médiatiques, reflète la tension entre modérés et extrémistes religieux en Arabie, pays déchiré, surtout chez les jeunes, entre la mondialisation et le poids de valeurs islamiques conservatrices. C'est l'histoire du Sultan, joué par le Saoudien Hicham Abderrahman, idole de la jeunesse saoudienne depuis sa victoire en 2005 dans l'édition arabe de Star Academy. Sultan a un style de vie occidental et, pour cette raison, entretient des rapports conflictuels avec son cousin Khaled, un ultraconservateur. Dans le but d'attirer l'attention de la belle Sahar, sœur de Khaled, un personnage opportuniste, interprété par l'acteur saoudien Mechaâl Al Mutairi, gagne la sympathie de Khaled en se laissant pousser une longue barbe et en prétendant être pieux. Sahar fuit les tensions familiales en sortant avec sa meilleure amie, Dunya, incarnée par l'actrice saoudienne Hind Mohammad, 25 ans, dont c'est le premier rôle. Le film ne comporterait aucun rendez-vous amoureux, ni flirt, afin de ne pas heurter les sensibilités de certains. L'objectif principal, dans un premier temps, est de « lancer » la machine dans un pays où de nombreuses voix continuent à s'élever pour présenter toute ambition de modernisme et de libre expression par l'art, notamment le cinéma, comme « un attachement immoral aux valeurs occidentales ». D'où l'intérêt de ne pas lâcher prise. « Ce type d'expériences aura l'avantage de multiplier les sources de financement, de conjuguer les talents, d'apporter d'autres regards et sensibilités et de dynamiser la production cinématographique arabe, actuellement en état de faiblesse », a déclaré Bilal Fadl, le scénariste égyptien (l'un des deux auteurs de Keif al hal ?), dans Al Ahram Hebdo de la première semaine de novembre. La Saoudienne la plus connue dans le monde du cinéma est Haïfa Mansour, qui a produit l'an dernier un documentaire controversé, Nissa' bila dhil (femmes sans ombre), projeté dans 17 festivals cinématographiques dans le monde. Ce film, dans lequel un religieux réformiste déclare qu'il n'est pas obligatoire pour les femmes de se couvrir le visage en public, a provoqué un tollé parmi les religieux radicaux.

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