Bien qu'ayant bénéficié de nombreux projets, créateurs d'emplois, dans le bâtiment et le commerce, la ville de Aïn Beïda continue à ployer et à souffrir sous le poids de moult problèmes. Ce sont là les conséquences de l'exode rural qui n'a cessé de prendre de l'ampleur, dégarnissant la campagne, au détriment du travail de la terre, comme nous l'affirment certains habitants ? Sinon, d'où proviennent tous ces maux qui prolifèrent et qui s'appellent vol, cambriolage, consommation et vente de drogue. Une kyrielle de problèmes qui tétanisent le citoyen, tout en alimentant de folles rumeurs. Les services de sécurité, qui luttent sur tous les fronts, ont réalisé ces derniers jours des « prises spectaculaires ». En effet, au courant de la semaine écoulée, les éléments de la BMPJ de la ville de Aïn Beïda sont parvenus à arrêter trois personnes détenant de la drogue, des psychotropes et une rondelette somme d'argent. Lesdites personnes ont été déférées devant le parquet pour être jugées. Par ailleurs, les services de PJ ont pu mettre la main sur les agresseurs d'un couple de travailleurs. Ce dernier a été délesté d'un portable et de bijoux. Cela dit, Aïn Beïda, dont le nombre d'habitants dépasse les 200 000 âmes, souffre d'agressions de toutes sortes et celle qui semble être à la mode est celle générée par les motocycles. Une quarantaine d'entre eux ont été mis à la fourrière pour manquement aux règlements, dont l'absence du permis et de l'assurance. Les motocyclistes, outre le bruit qu'ils provoquent à chacun de leur passage, sont la cause directe dans les accidents qui ont lieu en milieu urbain. Dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux, Aïn Beïda disposera de deux nouvelles sûretés urbaines aux sorties est et sud de la ville. Pour revenir à l'anarchie qui caractérise la circulation de la ville, Aïn Beïda verra la réalisation d'un plan qui aura pour résultat la réduction des accidents au milieu urbain. Dans le domaine de la justice, la ville a bénéficié des programmes ayant trait à la réalisation d'un établissement pénitentiaire de 300 détenus et à la construction et à l'équipement d'un célibatorium de 100 lits. Aïn Beïda, de par son envergue, n'échappe pas aux problèmes propres aux grands centres urbains, comme les vols à la tire et les cambriolages. Des phénomènes qui requièrent une lutte sur tous les fronts de la part des services habilités et des associations sociocaritatives. La sécurité est le devoir de tous.