Quelque 483 Algériens, candidats à l'émigration clandestine, et 951 étrangers immigrants clandestins ont été arrêtés par la gendarmerie nationale, durant ces 10 derniers mois à l'Ouest du pays. Les côtes d'Oran, de Mostaganem et de Aïn Temouchent ont fait ainsi, encore cette année, face à l'afflux de candidats à l'immigration clandestine vers la péninsule ibérique. Phénomène nouveau cette année : dans ce lot, figurent 5 femmes qui ont tenté leur chance d'atteindre, au risque de leur vie, les rivages espagnols. Le commandement de la gendarmerie nationale, qui a communiqué ces chiffres, fait état que ce corps de sécurité a eu à traiter, cette année, pas moins de 53 affaires dans les wilayas de l'Ouest. 411 personnes ont été écrouées et 72 ont été libérées. 39 embarcations ainsi que 24 moteurs ont été saisis par les gendarmes depuis le début de l'année. Une quinzaine de cadavres ont été repêchés au large durant la même période. Point de départ de plus en plus privilégié : la côte temouchentoise, qui n'est qu'à 95 kilomètres du point le plus culminant des rivages d'Almeria. De plus, certains observateurs ne manquent pas de souligner qu'un nombre considérable de plages du littoral Ouest n'est pas gardé. Aussi, d'aucuns relèvent le manque de brigades maritimes en Algérie. A l'instar de Tamanrasset, les villes d'Oran et de Maghnia font face à l'afflux impressionnant d'immigrants clandestins. Tans tout l'Ouest, quelque 951 immigrants clandestins ont été arrêtés par la gendarmerie nationale durant les 10 derniers mois. Parmi eux, figurent 28 femmes. Les immigrants sont de différentes nationalités : si les Africains subsahariens et les Marocains prédominent de loin, on note un phénomène nouveau : L'afflux d'immigrants clandestins de l'Asie. Les ressortissants clandestins de l'inde et de l'Ouzbékistan sont de plus en plus nombreux mais il y a également des Syriens et des Egyptiens.