Pas de cours en sciences politiques les dimanche 12 et lundi 13 mars. Un préavis d'une grève de deux jours a été déposé par les professeurs des sciences politiques et des relations internationales qui ont été agressés il y a une quinzaine de jours. Aussi, un sit-in sera tenu mercredi devant le ministère de l'Enseignement supérieur. Ces décisions interviennent après la tenue d'une assemblée générale, hier, au sein de la faculté et des discussions autour des résultats, estimés «non concluants et non satisfaisants» de la séance de dialogue avec le recteur. «La commission de dialogue composée de deux professeurs a rencontré le recteur. Les séances de dialogue étaient prévues deux fois par semaine, mais celui-ci les a annulées. On a exposé nos trois revendications, mais les réponses du recteur ne répondent pas à nos attentes et ne sont pas acceptables. Résultat : le collectif a décidé de tenir un rassemblement mercredi devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et un préavis d'une grève de deux jours prévus les dimanche et lundi de la semaine prochaine a été déposé», affirme Louisa Aït Hamadouche, professeur à la faculté, soulignant que dorénavant c'est avec le ministre que s'effectueront les dialogues. «On a demandé à ce que le recteur condamne clairement l'agression dont les enseignants ont été victimes, mais ce dernier a préféré généraliser et condamner la violence tout court, sans mettre en exergue la violence dont on a fait l'objet. On a demandé à ce que la faculté se porte partie civile contre les agresseurs et que ces derniers soient traduits en conseil de discipline, mais le recteur a répondu qu'aucune de ces renvedications ne sera prise en compte avant les résultats de la commission d'enquête.» A cet effet, le professeur Aït hamadouche soutient toutefois que jusqu'à présent aucune commission d'enquête n'a été mise en place et que les agresseurs sont repérés tous les jours au sein de l'établissement universitaire. Pour rappel, plusieurs professeurs de l'université ont été violentés il y a quinze jours par une dizaine de baltaguia alors qu'ils tenaient une assemblée générale pour l'installation d'un bureau du Cnes. Le recteur de l'université est le premier accusé.