Les enseignants de la faculté des sciences politiques et des relations internationales de l'Université "Alger 3", ont tenu hier une assemblée générale afin de décider des démarches à suivre suite à l'agression dont ils ont été victimes jeudi dernier. Les enseignants de la faculté des sciences politiques et des relations internationales de l'Université "Alger 3", ont tenu hier une assemblée générale afin de décider des démarches à suivre suite à l'agression dont ils ont été victimes jeudi dernier. Les professeurs ont été agressés par un groupe d'étudiants au cours de la réunion d'installation d'un bureau du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). Le représentant du Cnes, Mohamed Rezieg, était de bonne heure hier à la fac. S'il est encore perplexe quant à la suite des événements, il reste par ailleurs déterminé à engager toutes les procédures nécessaires pour éclaircir cette affaire. "Nous allons nous réunir aujourd'hui pour mettre au clair certains points. Nous avons réussi à identifier quelques étudiants impliqués dans l'agression, certains font partie de l'Union générale des étudiants algériens" précise le professeur Rezieg. Les présumés agresseurs, rapporte l'interlocuteur, sont "de bons amis au recteur de l'université, Rabah Cheriat et le responsable des oeuvres sociales Hamid Alouane. Ces mêmes responsables, qui essaient de colporter de fausses informations sur l'agression en déclarant dans de nombreux médias qu'il s'agissait d'une bagarre entre professeurs", tient à clarifier le professeur Rezieg. Les enseignants blessés lors de l'agression, ont déposé plainte aujourd'hui contre leurs agresseurs dont "certains sont des étudiants de l'Ecole des sports", explique l'interlocuteur. Du côté des étudiants, l'ambiance était tendue ce matin.Pendant que les professeurs s'entretenaient en amphis, les étudiants, désemparés tentaient de comprendre comment les choses ont pu dégénérer à ce point. "Comment peut-on se faire manipuler de la sorte et commettre l'irréparable" s'interroge une étudiante. Celle-ci est d'autant plus outrée par la situation que l'un des accusés fait partie de la même association estudiantine qu'elle. "Nous avons de bons rapports avec nos professeurs, si certains mafieux sont impliqués dans cette barbarie, ces derniers ne nous représentent nullement" se défend l'étudiante. Certains renvoient cette agression à de la manipulation, d'autres à "une association de malfaiteurs" soutenue par des personnes bien placées, etc. Mais ce ne sont que des hypothèses, pour le moment beaucoup de questions restent sans réponses. Par ailleurs l'intégrité de leurs professeurs n'est jamais remise en cause. Ils étaient tous là, en nombre, pour les soutenir. Après plus d'une heure de délibération le verdict est tombé : une grève de trois jours des professeurs de sciences politiques, effective à partir du 20 février. Celle-ci sera renouvelée si les revendications des enseignants ne sont pas prises en compte, affirme Louisa Aït Hamadouche enseignante en gestion des conflits. "Nous demandons que les étudiants accusés passent en conseil de discipline, et qu'une enquête ministérielle soit ouverte dans les plus brefs délais" ajoute l'enseignante. Enfin les enseignants tiendront une autre assemblée jeudi prochain. Si leur tutelle, à savoir le ministère de l'Enseignement supérieur, n'aura pas pris des engagements dans cette affaire au cours de la semaine, "la grève se poursuivra", conclut Louisa Aït Hamadouche. Les professeurs ont été agressés par un groupe d'étudiants au cours de la réunion d'installation d'un bureau du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). Le représentant du Cnes, Mohamed Rezieg, était de bonne heure hier à la fac. S'il est encore perplexe quant à la suite des événements, il reste par ailleurs déterminé à engager toutes les procédures nécessaires pour éclaircir cette affaire. "Nous allons nous réunir aujourd'hui pour mettre au clair certains points. Nous avons réussi à identifier quelques étudiants impliqués dans l'agression, certains font partie de l'Union générale des étudiants algériens" précise le professeur Rezieg. Les présumés agresseurs, rapporte l'interlocuteur, sont "de bons amis au recteur de l'université, Rabah Cheriat et le responsable des oeuvres sociales Hamid Alouane. Ces mêmes responsables, qui essaient de colporter de fausses informations sur l'agression en déclarant dans de nombreux médias qu'il s'agissait d'une bagarre entre professeurs", tient à clarifier le professeur Rezieg. Les enseignants blessés lors de l'agression, ont déposé plainte aujourd'hui contre leurs agresseurs dont "certains sont des étudiants de l'Ecole des sports", explique l'interlocuteur. Du côté des étudiants, l'ambiance était tendue ce matin.Pendant que les professeurs s'entretenaient en amphis, les étudiants, désemparés tentaient de comprendre comment les choses ont pu dégénérer à ce point. "Comment peut-on se faire manipuler de la sorte et commettre l'irréparable" s'interroge une étudiante. Celle-ci est d'autant plus outrée par la situation que l'un des accusés fait partie de la même association estudiantine qu'elle. "Nous avons de bons rapports avec nos professeurs, si certains mafieux sont impliqués dans cette barbarie, ces derniers ne nous représentent nullement" se défend l'étudiante. Certains renvoient cette agression à de la manipulation, d'autres à "une association de malfaiteurs" soutenue par des personnes bien placées, etc. Mais ce ne sont que des hypothèses, pour le moment beaucoup de questions restent sans réponses. Par ailleurs l'intégrité de leurs professeurs n'est jamais remise en cause. Ils étaient tous là, en nombre, pour les soutenir. Après plus d'une heure de délibération le verdict est tombé : une grève de trois jours des professeurs de sciences politiques, effective à partir du 20 février. Celle-ci sera renouvelée si les revendications des enseignants ne sont pas prises en compte, affirme Louisa Aït Hamadouche enseignante en gestion des conflits. "Nous demandons que les étudiants accusés passent en conseil de discipline, et qu'une enquête ministérielle soit ouverte dans les plus brefs délais" ajoute l'enseignante. Enfin les enseignants tiendront une autre assemblée jeudi prochain. Si leur tutelle, à savoir le ministère de l'Enseignement supérieur, n'aura pas pris des engagements dans cette affaire au cours de la semaine, "la grève se poursuivra", conclut Louisa Aït Hamadouche.