Après les pénuries d'eau potable qui ont duré jusqu'au mois de janvier, les habitants assistent à des fuites d'eau qui sont en train de causer des dégradations à la chaussée dans les chefs-lieux de la commune et de la daïra de Bouzeguène, à une soixantaine de kilomètres de Tizi Ouzou. L'avenue colonel Mohand Oulhadj, qui traverse la ville de bout en bout, et les chemins adjacents sont transformés en mares d'eau. Les fuites, dont il est difficile de connaître le nombre tant elles sont abondantes, ont formé de véritables ruisseaux, qui ont entièrement endommagé l'asphalte, en arrachant des parties du bitume et en créant de nombreux nids-de-poule. Cette situation gêne les piétons et les automobilistes, qui s'interrogent sur l'absence de l'ADE, chargée de la gestion de l'eau et de l'entretien des réseaux. Depuis des mois, d'importantes quantités d'eau partent dans la nature. On explique cette situation du côté des services de maintenance de l'ADE par l'insuffisance d'ouvriers et de moyens matériels. En l'absence de moyens propres à l'ADE de Bouzeguène, la direction locale a engagé une entreprise privée pour colmater les fuites, dont le nombre, répertorié depuis le captage de la source d'Aderdar jusqu'aux villages de la commune, dépasse les 30.