L'université Blida 2 d'El Affroun a organisé, ce dimanche, pour les étudiants étrangers, un «pot de l'amitié», une initiative qui est devenue coutumière et dont le but essentiel est de se rencontrer. Elle aspire, selon ses animateurs, à offrir la possibilité, à la fois, de réunir, dans un cadre amical et convivial, les attachés culturels des pays amis et leurs ressortissants respectifs, mais aussi de donner l'occasion à ces mêmes étudiants de rencontrer les responsables qui s'occupent, souvent dans l'ombre, de leurs affaires, qui tiennent au bon déroulement de leurs procédures et veillent à leur sécurité. Dans son discours de bienvenue, le professeur Chaâlal Ahmed, recteur de cette université, parle de «passerelle fraternelle reliant les personnes, au-delà des frontières et des distances». En s'adressant aux étudiants étrangers, il les qualifie d'«ambassadeurs de leur pays. Chacun de vous est le porte-parole de sa culture et le représentant, en Algérie, de son propre pays, ce qui permet de développer les connaissances culturelles des étudiants algériens et leur offre la possibilité de connaître vos us et coutumes». A l'université Ali Lounici d'El Affroun, il y a 60 étudiants étrangers, des Maliens (17), Palestiniens (13), Mozambicains (8), Burkinabés (4), Yéménites (4), Nigérians (3), Tanzaniens (3), Angolais (1), Libyen (1), Soudanais (1) et Syrien (1), qui s'expriment dans trois langues différentes (l'arabe, le français et l'anglais) et qui ont tous un même objectif : réussir dans leurs études pour retourner dans leurs pays respectifs avec un diplôme qui leur permettrait de réaliser leurs projets d'avenir. Autour de la table, il y avait des étudiants (algériens et étrangers, réunis et unis), les attachés culturels des différents pays, les enseignants, le personnel administratif de l'université et les autorités locales. Un moment singulier, où toutes les nationalités confondues ont laissé place à un groupe de personnes décidées à aller de l'avant, ensemble, dans un climat de fraternité et d'entraide, vers un avenir meilleur. Tous les étudiants rencontrés disent se sentir «chez eux». En effet, ils sont chez eux, puisque le monde œuvre, aujourd'hui, à devenir un seul et même village.