Une cérémonie officielle d'ouverture de l'année universitaire 2016/2017 a eu lieu mardi à l'auditorium de la faculté des sciences économiques de l'université Ali Lounici (Blida 2) d'El Affroun. Une importante délégation, formée de députés, d'élus locaux, de représentants des différentes autorités, des chefs de daïra, des P/APC, avec à sa tête le wali de Blida, Abdelkader Bouazgui, a été accueillie par le recteur, le professeur Ahmed Chaalal, les doyens des quatre facultés de cette université, les enseignants et un nombre impressionnant d'étudiants. Dans son allocution, M. Ahmed Chaalal a qualifié son établissement de «jeune université qui s'épanouit de jour en jour». Il a ajouté : «Une société qui ne frappe pas à la porte de son université est une société condamnée à l'échec ; une université qui ne s'ouvre pas sur le monde extérieur est une université sans avenir.» Le recteur a parlé aussi de l'engouement des étudiants pour les nouvelles filières proposées à El Affroun (voir El Watan du 9/10/2016) : «En quelques jours seulement (depuis le 5 octobre, plus de 700 candidats se sont inscrits au master à distance.» A son tour, M. Bouazgui a affirmé : «La valeur n'attend point le nombre des années. Bien que jeune, l'université Ali Lounici n'a rien à envier aux autres universités du pays, plus grandes et plus anciennes.» Il s'est interrogé : «Comment, avec ses 30 000 étudiants encadrés par 1000 enseignants, cette université ne pourrai-t-elle pas influencer sur le comportement et l'éducation de toute la société de Blida ?» Il a terminé sur une phrase pleine d'espoir : «Qu'on arrive à dire, un jour : allez à l'université d'El Affroun pour voir comment doit être l'université !» Un bon point à ce wali plein d'entrain, pour sa disponibilité, il a assisté à toute la cérémonie qui a duré plus de deux heures. Un cours symbolique sur la déontologie de la profession de professeur d'université a été donné par le professeur Saïd Ayadi. La dernière partie de ces festivités a été marquée par la récompense des lauréats des étudiants des quatre facultés détenteurs de licences et de masters (2016/2017) et celle des enseignants promus au grade de professeur d'université. Une bouffée d'oxygène et un entrain formidable ont régné sur toute la cérémonie où étudiants et enseignants (pardon, «professeurs» !) semblent avoir signé, en ce jour, un pacte de réussite.