D'un côté, Baha Tliba qui reprend Annaba avec les sachets, de l'autre Ali Haddad qui impose son frère à Tizi Ouzou et au MPA, Benyounès son frère à Alger. C'est devenu une tendance depuis l'élection du Président, qui, dans la foulée de son accession, a recruté son frère grâce à une simple fiche familiale. Reste le suspense Boudiaf, qui a aussi des frères et un nom de famille prestigieux, même s'il n'a rien à voir avec le défunt Président, va-t-il être tête de liste à Constantine ? On ne le sait pas encore, mais ce n'est pas dans les bureaux de vote qu'une nouvelle polémique vient de démarrer, c'est dans les écoles que le ministre de la Santé a lancé sa campagne, pas pour être député, mais une campagne de vaccination à destination des écoliers. Spécialiste des malentendus, Boudiaf a créé le malaise, certains parents refusant le vaccin ROR (Rougeole-oreillons-rubéole) qui préserve de ces maladies, mais qui pour certains médecins est à déconseiller au motif que si elles développent bien des anticorps pour ces trois pathologies, elles concourent à diminuer l'immunité naturelle des enfants. Si des cas de complications peuvent surgir, ici ou à l'étranger, on peut être pour ou contre, mais le problème n'est certainement pas là ; quand on est parent, on peut comprendre cette réticence vis-à-vis du ministre de la Santé qui a déjà essayé de tuer les diabétiques. Après avoir échoué avec son RHB, retiré du marché et interdit à la vente, veut-il décimer les enfants, parce qu'ils n'ont pas l'âge de voter ? On ne le sait pas, mais ce qui est sûr c'est que ce vaccin contre la rubéole et la rougeole ne sont pas fabriqués par le prix Nobel Zaïbet, tout comme le vaccin contre les oreillons n'a pas été introduit par la descendante de Bengana. Reste l'autre maladie, plus grave, celle qui consiste à placer ses frères. Y a-t-il un vaccin contre cette maladie connue sous le nom de népotisme et qui devient épidémique ? Au lieu des vaccins à l'école, faut-il imposer, comme en Chine, l'enfant unique ?