Pris par un sentiment d'exclusion, des étudiants de l'université d'El Annasser, affiliés à l'Union générale estudiantine libre (UGEL), ont publié un communiqué dont nous disposons d'une copie, adressé au ministre de tutelle, le priant d'intervenir pour mettre un terme à la sourde oreille que fait la direction à leur encontre. Ils dénoncent, selon le communiqué, le black-out et les pratiques des deux poids, deux mesures, exercées, en contradiction avec les instructions du ministère de l'Enseignement supérieur, qui stipulent la prise en charge totale de toutes les préoccupations des étudiants. Selon le document élaboré sous le slogan «où va l'université de Bordj Bou Arréridj? Vit-on dans une démocratie ou dans une bureaucratie ?», les auteurs tirent la sonnette d'alarme et mettent en garde contre l'opacité, notamment concernant les dernières inscriptions dans le cursus du master, en appelant le ministre à en finir avec le népotisme et la bureaucratie qui gangrènent leur université, d'où des étudiants ont arbitrairement été exclus. Ils demandent à la tutelle de dépêcher sur les lieux une commission pour faire la lumière sur ces pratiques opaques, conclut le communiqué.