- CNAS de Souk Ahras : Une motion de soutien pour le directeur Si l'effort et l'abnégation sont récompensés sous d'autres cieux, il n'en est pas de même dans la wilaya de Souk Ahras, où les responsables les moins performants de quelques directions et organismes publics sont appelés à perpétuer l'immobilisme et l'incompétence. L'exemple le plus édifiant de cette équation kafkaïenne nous parvient de la CNAS. Un retour au poste d'origine de l'actuel directeur, qui, faut-il le souligner, a réussi le consensus autour de sa gestion, décidé par la direction générale n'a pas laissé indifférent le personnel. Une motion de soutien signée à l'unanimité et renforcée par une correspondance officielle émanant de la section syndicale donne une idée, on ne peut plus claire de la cohésion existante entre le premier responsable (partant) et les employés de l'agence, d'habitude traversée par des vagues de mécontentement, tant dans ses services que du côté des assurés sociaux. Nous y lisons ceci : «Nous sommes témoins d'une nouvelle dynamique et d'une gestion, dont les effets ont été ressentis par l'ensemble des employés (…) Nous considérons le directeur de l'agence CNAS de Souk Ahras comme une compétence.» Les deux membres de la section syndicale, approchés, hier, par El Watan, n'ont pas manqué d'énumérer certaines réalisations récentes, telles que la régularisation de toutes les situations des travailleurs et l'ouverture d'un nouveau centre payeur. Le même sentiment de regret était perceptible, hier, chez les employés des différentes antennes de la CNAS. - Bordj Bou Arréridj : L'UGEL réitère son appel à Tahar Hadjar Après le préavis de grève lancé la semaine écoulée, l'Union générale estudiantine libre (UGEL) a réitéré son appel au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le priant d'intervenir pour mettre un terme au «statu quo qui prévaut depuis longtemps, sous peine d'entrer en grève dès mardi», selon un communiqué qui nous a été transmis par cet organisme. Et ce, lit-on dans le document, à la demande des étudiants de 1re année master, département des sciences naturelles, de la vie et de la Terre, qui continuent à «subir des humiliations avec la complicité de l'administration, amplement impliquée dans le statu quo et l'obstruction des canaux de communication». «Où va l'université de Bordj Bou Arréridj ?» C'est le slogan brandi par les étudiants affiliés à l'UGEL depuis une semaine pour dénoncer «le népotisme dans la notation et la politique d'exclusion dont font objet nos étudiants, avec la menace de les traduire devant le conseil disciplinaire», lit-on encore dans le communiqué.