Si Mostaganem est considérée comme un pôle touristique par excellence très prisé par les estivants, il n'en demeure pas moins que la wilaya accuse encore un grand déficit en matière d'infrastructures hôtelières. C'est l'aveu du directeur du tourisme de la wilaya, qui s'est exprimé lors de la première session de l'APW, qui s'est tenue mardi. Avec seulement 3000 lits, toutes structures confondues (hôtels, auberges et centres de camping), pour quelque 10 millions, le déficit est criant. «Pour l'atténuer, le secteur devrait être renforcé de 15000 à 20000 lits», dira-t-il avant de reconnaître qu'il reste beaucoup à faire en matière de structures d'accueil. De son coté, le chef de l´exécutif de wilaya, très sensible à ces préoccupations et soucieux de faire aboutir les requêtes exposées, a affirmé qu'il a insufflé une nouvelle politique en matière de tourisme depuis son arrivée dans la wilaya afin de faire muer Mostaganem et la faire répondre aux exigences du moment. Profitant de ce manque d'infrastructures d'hébergement, de nombreux habitants des cités balnéaires se frottent les mains en attendant la saison estivale pour mettre en location leur appartement et des maisons spécialement aménagées pour recevoir les vacanciers qui affluent de toutes les régions du pays et, plus particulièrement, du Sud. Une pratique considérée comme un palliatif au manque d'infrastructures d'accueil, et la cherté des nuitées dans des hôtels de modeste standing poussent les hôtes à privilégier cette formule de séjour.
