Lors de sa dernière visite à Sidi Maârouf, le wali de Jijel, Larbi Merzoug, a ordonné d'ester en justice l'entreprise en charge de la réalisation de la piscine semi-olympique, implantée à l'intérieur même de l'enceinte du complexe sportif de proximité (CSP) de cette commune. «Qu'est-ce vous avez fait pour régler ce problème, je suis venu la dernière fois et je constate que rien n'a changé ?», a-t-il déclaré en direction d'un responsable de la DJS. «On a résilié le contrat», lui a répondu ce dernier pour tenter de justifier la situation de ce projet, dont les travaux qui sont à l'arrêt menacent désormais d'effondrement le CSP. Avec l'affaire de cette piscine qui n'arrive pas à voir le jour, trois ans après le lancement des travaux, ce sont désormais trois projets du même genre qui connaissent des difficultés dans leur réalisation dans la wilaya de Jijel. Après la piscine semi-olympique de la ville d'El Milia, en souffrance depuis plusieurs années, c'est au tour de celle de Taher de connaître des problèmes dans son achèvement. «Les travaux de cette piscine sont à l'arrêt», nous dira le même responsable de la DJS. Après avoir atteint un stade très avancé dans sa réalisation, ce projet s'est brutalement arrêté, ce qui risque de renvoyer à plus tard sa livraison. Selon ce responsable, ce n'est pas un problème de financement qui bloque ces projets, mais des difficultés de diverses natures, dont un différend entre les parties en charge de la réalisation.