Les candidats des deux partis de l'opposition FFS et RCD aux législatives du 4 mai à Bouira ont entamé leurs campagnes en misant sur les rencontres de proximité. Une stratégie contraire à celles des autres partis politiques tels le FLN et TAJ qui ont investi la scène via les meetings des salles fermées. «Nous avons opté pour le contact direct avec les citoyens. Nous avons sillonné plusieurs communes et villages et ça a été une réussite. Lors de la deuxième semaine de la campagne, nous allons organiser des meetings populaires dans plusieurs villes de la wilaya de Bouira», a affirmé Djamel Bahloul, tête de liste du FFS à Bouira. La même méthode aussi pour les candidats du RCD qui ont choisi d'avoir des rencontres avec des citoyens des communes qui sont traditionnellement le fief des partis au pouvoir. «Nous étions surpris de l'intérêt qu'ont suscité nos visites dans ces régions de la wilaya. Les citoyens en ont marre de la gestion des partis du pouvoir. Nous les avons incités à voter pour le changement et aussi à surveiller leurs voix le jour du scrutin», a déclaré Yahia Akkache, tête de liste RCD à Bouira, qui projette aussi d'organiser des meetings dès la deuxième semaine de la campagne électorale. Côté contrainte, M. Bahloul évoque l'inadéquation des espaces réservés à l'affichage des listes des candidats. «C'est le cas notamment dans l'est de la wilaya où les panneaux d'affichage en bois sont souvent saccagés. Il faut opter pour des supports plus solides ou d'afficher sur des murs comme c'est le cas dans les autres communes», a-t-il souligné.