- Béni Haroun, futur pôle touristique Dans le souci de rendre attractif le pourtour du bassin de Beni Haroun et lui conférer les atouts d'un futur pôle touristique, une entreprise canadienne spécialisée a été sollicitée pour l'élaboration d'une étude afin d'assurer une meilleure protection du site, surtout que la cuvette du barrage est sujette à de multiples nuisances, outre le fait que le périmètre de protection du barrage souffre du manque d'une protection végétale conséquente. La superficie dudit périmètre de protection, soit 5000 ha, a fait l'objet d'une opération de reboisement de la part de l'Agence nationale des barrages (ANB). Toujours dans la perspective de créer un riche site de villégiature et de biodiversité dans la périphérie du plus grand ouvrage hydraulique du pays, un terrain de 1000 ha devant accueillir la future zone d'expansion touristique (ZAT) a été dégagé. En prévision du développement du créneau de la pêche lacustre, l'ANB a, en outre, procédé récemment à un lâcher de 5000 alevins de carpe royale pour le repeuplement du lac. - Le coup de charme du PNSD La non-publication du nom de la daïra de Chelghoum Laïd, parmi celles devant être promues au rang de wilayas déléguées, a provoqué une véritable douche écossaise pour la population. Une bien mauvaise surprise qui est en train de faire les choux gras de certaines formations dites de l'« opposition ». Et pour cause, la coordination de wilaya du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD) pilote, depuis quelques jours, par le biais de son bureau implanté à Chelghoum Laïd, une initiative de collecte de signatures, après l'« évacuation » de la daïra de Chelghoum Laïd du lot des futures wilayas déléguées, dont la liste nominative a fait l'objet d'une publication par voie de presse. Selon Khemissi Bouaoune, coordinateur de wilaya du PNSD, « plus d'un millier de citoyens, élus, associations et personnalités auraient soutenu cette initiative qui sera remise aux plus hautes autorités du pays sous forme d'une pétition appelant à une éventuelle reconsidération du projet du nouveau découpage administratif ». - Eternel chantier du stade communal Le stade communal Bendjaballah Saïd de Chelghoum Laïd est en état de délabrement avancé. Problématique est la sécurité des spectateurs comme celles des équipes qui se produisent au niveau de cette infrastructure sportive qui, en réalité, n'en est pas une. Hérité depuis l'ère coloniale, ce site n'a pas fini de subir les assauts répétés d'une dégradation qui l'a transformé en ruine. D'ailleurs, c'est à juste propos que beaucoup assimilent, par dérision, ledit stade communal à Timgad, Sarkadji, etc. L'APC a certes affiché sa volonté d'aménager de fond en comble ce dernier en mobilisant près de 4,5 milliards pour sa réhabilitation et sa dotation en pelouse synthétique, mais force est de constater que les travaux marquent plutôt le pas.