A moins qu'elle ne soient des promesses de circonstance, les déclarations du ministre des travaux publics relatives aux recrutements pour le chantier du tronçon de l'autoroute Est-ouest, ont fait naître de réels espoirs au sein des cadres techniques au chômage. En effet, le premier responsable du secteur avait, lors de sa récente visite dans la région, annoncé que le projet a besoin de 1 000 ingénieurs pour les différents travaux liés à l'exécution de cette importante œuvre. « Vous avez la chance de posséder une faculté de génie civil au niveau de l'université locale, qui forme d'excellents ingénieurs dans le domaine. Il va falloir y puiser en priorité pour renforcer l'encadrement technique du projet », a-t-il déclaré sur le chantier de réalisation de cette voie de 55 km. Celle-ci, pour rappel, passe par le sud de la wilaya, via les communes de Oued Fodda, de Chlef, Oued Sly et de Boukadir. Des instructions ont ainsi été données aux responsables de l'ouvrage pour associer les techniciens algériens aux intervenants Chinois et Japonais, afin qu'ils « puissent acquérir le savoir-faire nécessaire et contribuer à la mise en oeuvre du projet du siècle dans le domaine des infrastructures de base ». Une demande similaire a aussi été formulée concernant les entreprises de réalisation locales, qui doivent, elles aussi, participer activement à son exécution, selon le représentant du gouvernement.