Six familles sinistrées demeurant aux chalets de Bouraâda, dans la commune de Réghaïa, sont dans l'expectative. Elles risquent l'expulsion, selon les déclarations de leurs représentants qui ont pris attache avec notre rédaction, à tout moment. « Nous avons été sommés de quitter les chalets dans les prochains jours et nous n'avons même pas où aller », déclarent-elles. Nos interlocuteurs précisent que les chambres qu'ils occupaient dans une vieille bâtisse de style mauresque, situées au 3 rue Ahmed Mostefaoui, à Belouizdad, depuis l'indépendance, classées pourtant rouge 5 ont été déclassées, deux années après le séisme de mai 2003, à orange 4 par le CTC. Bien qu'elles soient rafistolées, ces chambres sont devenues, de l'avis de nos interlocuteurs, inhabitables alors que les sanitaires et les cuisines ont été supprimés. « Les autorités nous ont sommés de regagner nos demeures alors que les héritiers de cette vieille bâtisse nous ont répondu qu'ils nous accordaient un délai maximum d'une semaine. Qu'allons-nous devenir ? », s'interrogent les représentants des familles, qui interpellent le wali délégué de Hussein Dey afin d'étudier leur cas et de leur trouver une solution.