Les habitants des cités nouvellement réalisées à l'est de la capitale se plaignent de l'absence de transport. Cette situation oblige les nouveaux résidants à se déplacer à pied sur plusieurs kilomètres avant de trouver un arrêt de bus. Pour les plus nantis d'entres eux, ils font appel aux services des taxis clandestins, qui profitent de l'occasion pour leur imposer des prix exorbitants. Cette situation prévaut particulièrement dans la nouvelle cité de Heuraoua et à Souachet. Pour se rendre à Alger, les habitants de Heuraoua doivent, à partir de leur cité, marcher jusqu'au chef-lieu de la commune pour prendre ensuite le bus de Rouiba. A partir de là, ils peuvent soit prendre le train ou le bus pour le centre-ville. Il n'y a pas de moyens de transport à partir de leur cité. «Le manque de transport dans notre cité est un problème de taille, car il influe directement sur notre travail et sur la scolarité de nos enfants», confie un résidant de la cité. Le même problème se pose également dans la localité de Souachet, où une cité nouvellement construite est dépourvue de transport. Pour rallier le centre d'Alger, d'où sont issus la majorité des résidants, ces derniers doivent attendre les bus qui viennent de Dergana, qui, la plupart du temps, ne s'arrêtent pas. «Il n'y a pas de bus qui prend le départ à partir de la cité. Pour aller à Alger, nous sommes dans l'obligation d'intercepter les bus qui font la navette entre Dergana et Tafourah. Il arrive une fois sur deux que ces bus ne s'arrêtent pas», déplore un résidant. Et d'ajouter : «Le même problème se pose également pour les résidants qui veulent aller à Rouiba.» Les habitants demandent à ce que les autorités compétentes se penchent sur ce problème. «Nous sommes issus pour la plupart d'entre nous de la commune de Belouizdad, nous y travaillons, d'où la nécessité de mettre en place des navettes», soutient un habitant de la cité.