Durant les différents échanges entre les responsables du FCE et ceux d'Enterprise Ireland, les opportunités d'investissement dans trois secteurs d'activité ont dominé les débats : l'agriculture, les énergies renouvelables et les TIC. La prochaine étape de ces échanges verra-t-elle l'émergence de projets d'investissement concrets en Algérie ? En effet, nous avons identifié deux à trois secteurs dans lesquels des projets de partenariat peuvent être conclus, mais nous pouvons d'ores et déjà focaliser nos efforts sur le secteur laitier. De mon point de vue, il y a des attentes des deux côtés en la matière ; les besoins en investissements exprimés par la partie algérienne et l'envie d'investissement manifestée par les entreprises irlandaises. Nos amis algériens ont fait le premier pas de venir en Irlande nous parler de ces opportunités et besoins, à nous maintenant de faire le deuxième pas et aller proposer des projets d'investissements concrets en Algérie. Nous travaillons pour qu'une délégation irlandaise de haut niveau puisse se rendre à Alger avant la fin de l'année en cours. D'autres besoins dans le domaine de l'énergie comme dans l'industrie numérique se sont fait sentir ; peut-on s'attendre à des partenariats dans ce domaine, ou bien faut-il réussir d'abord un premier partenariat dans le domaine agricole ? Les entreprises irlandaises excellent dans bon nombre de domaines : dans l'aéronautique, l'industrie pharmaceutique et médicale, l'agroalimentaire, les énergies, les technologies… mais, de mon point de vue, au lieu de se perdre dans cette panoplie d'offres et de services, concentrons-nous sur des projets concrets dans le secteur laitier que nous pourrons ensuite reproduire dans d'autres domaines d'activité. Vous voulez dire que des projets d'investissement dans le secteur laitier peuvent être d'ores et déjà proposés aux autorités algériennes ? Je pense que sur la base des échanges que nous avons eus avec la délégation algérienne, nous avons pu identifier les attentes et les besoins de l'Algérie dans l'industrie et la production de lait. C'est sur la base de ces attentes que nous allons proposer des formules d'investissement sur le long terme, basées bien évidemment sur un principe de gagnant-gagnant, dans lequel toutes les parties prenantes peuvent y trouver leur compte. Quels sont les facteurs-clés de réussite des Irlandais dans le secteur laitier ? La pluie est le premier ! Nous avons une expérience de 6000 ans dans le secteur laitier, un savoir-faire qui fait l'essentiel de la réputation irlandaise en la matière, une industrie performante et un important travail de marketing sont également à la base de cette réussite. Grâce au projet Almarai, en Arabie Saoudite, nous avons montré que nous pouvons réussir même dans des conditions extrêmes…