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Des jeunes porteurs de projets présentent leurs expériences réussies à Ghardaïa Soutenus, encadrés et financés dans le cadre des différents dispositifs d'emploi
Une vingtaine de jeunes porteurs de projets, universitaires de formation, ont été sélectionnés à Ghardaïa pour mettre en exergue leur parcours tout au long de leur cycle, allant du montage, le financement, l'accompagnement et au final la réussite de leur expérience professionnelle. Déclinée sous forme d'exposition, elle est destinée à créer une émulation au sein de la juvénile population universitaire, appelée irrémédiablement à se prendre en charge professionnellement dès la fin de son cursus universitaire. Et c'est au niveau de la superbe médiathèque de l'université de Ghardaïa que l'exposition, placée sous le thème «Après l'université ….emploi et investissement», a été organisée conjointement par l'Ansej, la CNAC et l'AWEM de Ghardaïa, et ce, en marge du 61e anniversaire de la journée de l'étudiant. Et ça n'a pas raté du tout, tant l'engouement était là au vu de l'importante affluence constatée in situ. Parfaitement organisée, notamment au plan de l'agencement, de la présentation et de l'achalandage des tréteaux des porteurs de projets, l'exposition a tenu toutes ses promesses au vu de la batterie de questions que nous avons pu entendre de la part des étudiants avides d'en savoir le maximum sur les opportunités qui leur sont offertes par les différents dispositifs d'emploi pour créer leurs propres start-up. Approché pour donner son avis sur cette journée, Djamel Eddine Benseghir, le directeur de l'Ansej de la wilaya de Ghardaïa, a d'abord rappelé le rôle de l'Ansej «dont la mission est d'accompagner les étudiants universitaires désireux de créer des microentreprises et de mettre à leur disposition les connaissances et informations nécessaires et le financement ordonné et graduel, à la concrétisation de leurs projets par des enseignants universitaires et des cadres de l'Ansej», avant de mettre en avant le rôle de l'université algérienne, qui est, et ce, à son corps défendant, «appelée à s'ouvrir et à se mettre au diapason de son environnement extérieur, notamment le secteur de l'emploi, qui représente le premier souci de l'étudiant d'aujourd'hui, et ce, en invitant régulièrement les agrégés des différents dispositifs de l'emploi que sont l'ANEM, l'Ansej et la CNAC, ainsi que des opérateurs socio-économiques, notamment ceux créés et réussis dans le cadre de ces dispositifs, à venir présenter leur expérience dans le domaine de l'emploi, ou à participer dans des Salons d'exposition des entreprises créées à travers des dispositifs de l'Etat, ce qui permettrait aux étudiants de mieux connaître les activités extra-universitaires en matière de développement économique et social», ajoutant que «cette ouverture de l'université sur son environnement socio-économique permettra aux étudiants, notamment ceux en fin de cycle, de mieux connaître, apprécier, juger et jauger le marché de l'emploi de la wilaya de Ghardaïa». Et c'est justement dans ce cadre que l'AWEM de Ghardaïa a organisé et animé par ses cadres trois (3) ateliers. Le 1er portant sur les Techniques de recherche d'emploi, à savoir les rudiments de base du comment présenter un CV, rédiger une lettre de motivation en évitant les «épluchures», réussir un entretien, etc., le 2e sur l'inscription en ligne sur le site «www.anem.dz», dont la mesure est en fait destinée à permettre le rapprochement de l'administration du citoyen, de mettre fin à la bureaucratie, tout en améliorant les prestations de l'ANEM, et éviter les déplacements aux demandeurs d'emploi au niveau de ses agences. Quant au 3e atelier, dit Contrats de travail CTA et DAIP, en marge duquel deux conventions ont été signées entre, d'une part, l'université de Ghardaïa et l'AWEM de Ghardaïa, portant sur la formation des jeunes universitaires sur les techniques de recherche d'emploi et les nouveaux produits de l'ANEM, et d'autre part, entre l'université de Ghardaïa et l'Ansej de Ghardaïa, portant promotion, développement et encouragement de l'initiative entrepreneuriale au sein du milieu universitaire, il s'est voulu comme une forme de didactique sur le fond et la forme , tant au plan administratif que juridique, du contrat de travail aidé (CTA) que sur le dispositif d'aide à l'insertion professionnel (DAIP). Les organisateurs de cette journée ont, par ailleurs, mis l'accent sur l'entrepreneuriat, où, à partir d'une idée, on établit un business plan, puis un coaching pour faire aboutir le projet : «A partir d'une idée, on établit un business plan, puis un coaching, et surtout il faut accompagner le porteur du projet jusqu'à sa concrétisation. il faut surtout éviter de le laisser en rade, et ce, quelles que soient les embûches.» Cependant, les spécialistes qui ont eu à disséquer les circonvolutions du montage et de la réalisation d'un projet restent sceptiques, tant la formation reste la condition sine qua non à toute réussite. «On ne devient pas entrepreneur ou manager sans formation ni accompagnement du jeune porteur de projet. L'Ansej se devrait de réserver une partie financière du crédit à la formation et au coaching du jeune porteur de projet jusqu'à la concrétisation. Cette formation permettra, autant que faire se peut, de limiter les faillites et les échecs».