Auréolé du succès de Ici et Ailleurs, son dernier album sorti récemment dans les bacs en Algérie et en France , le chanteur algérien d'expression kabyle, Idir, reprend sa guitare pour une nouvelle série de concerts en France. Selon le programme de la tournée dévoilé sur son site internet www.idir-officiel.fr, il se produira le 14 juillet prochain au parc Louis Dupic de Vénissieux, dans le cadre du festival Fêtes escales, avant de retrouver l'ambiance parisienne pour un gala exceptionnel, le 8 novembre, à la salle le Grand Rex. La troisième escale musicale de l'auteur pour l'année 2017 est prévue le 30 novembre prochain à la salle de spectacles Le Radiant, en Caluire-et-Cuire, une commune située dans la métropole de Lyon et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Idir, qui a déjà chanté en février 2013 à l'Olympia, puis en avril 2015 à l'Alhambra et Montréal en mai 2015, compte faire de cette énième escale dans le pays où il vit depuis les années 1970, une aubaine pour rencontrer ses fans qui le suivent depuis longtemps aussi bien à travers ses productions musicales que sur scène, à l'occasion de ses tournées européennes. Depuis la sortie de Ici et Ailleurs, l'auteur du célèbre tube planétaire Avava inouva, qui l'a propulsé au firmament dans les années 1970, multiplie les sorties médiatiques, dans les journaux, à la radio et à la télévision. Ses interviews sur la sortie de son nouvel album sont mises en ligne sur son site internet. Aux côtés de Gérard Lenorman dans Europe 1 Music Club, sur France Info (L'invité Culture), sur Nova dans Nat Geo, à France Inter dans l'émission Si tu écoutes, j'annule tout, France 2 (Alcaline), Europe 1 (De quoi j'ai l'air), sont parmi les passages proposés aux internautes. Voix symbolique de la culture berbère à l'étranger saluée mondialement pour son savoir-faire et son engagement en faveur de son identité, Idir, de son vrai nom Hamid Cheriet, ne s'est pas produit en Algérie, depuis 1979. Il y retourne souvent, pour voir sa famille à Ath Yenni, mais il n'y a pas joué. A la question de savoir les raisons de sa longue absence de la scène en Algérie, son dernier gala ayant été donné en 1979 à Alger, Idir rétorquait à la presse : «M'inviter uniquement pour les belles mélodies que je compose sans tenir compte de la culture dont je suis issu relèverait de l'inacceptable.» «Je ne voulais pas chanter sous l'égide de X ou Y, parce qu'on ne peut pas me lancer des compliments, me dire qu'on aime mes chansons, sortir tous les violons, et continuer à ignorer mon identité.»