L'ancien président de la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA), Kamel Benmissi, qui a été déclaré inéligible par la commission de candidature pour l'élection de la présidence de la FAA, conteste toujours cette décision. A cet effet, il a décidé de saisir la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF). Dans une copie transmise à El Watan, Benmissi, qui a écrit au président Sebastien Coe, affirme que sa mise à l'écart pour la succession de Amar Bouras (démissionnaire) fait suite «aux nombreuses injonctions et interférences des services du ministère de la Jeunesse et des Sports». Benmissi estime dans sa lettre que sa candidature ne souffrait d'aucune irrégularité, «ayant déposé un dossier de candidature en bonne et due forme conformément à la réglementation». «J'étais surpris de voir ma candidature rejetée pour le motif fallacieux de ‘‘mandat olympique non accompli''. J'ai assumé normalement mon mandat de président de la Fédération algérienne d'athlétisme grâce à la confiance de notre assemblée générale. J'ai exercé ma mission, et ce, malgré les dangers encourus suite à des menaces de groupes terroristes, et autres désagréments», explique Benmissi. Ce dernier, qui n'a pas encore eu de réponse de la part du président de l'IAAF, considère dans sa correspondance qu'il était contraint et forcé de s'adresser à l'arbitrage de l'IAAF, suite à son éviction arbitraire. Rappelons qu'au cours de l'assemblée générale élective de la FAA, tenue le 16 mars dernier, il y a eu un seul candidat, Abdelhakim Dib. Outre Benmissi, Mohamed Hamouni a vu également sa candidature rejetée. Alors que Yacine Louail, qui était en lice, s'est retiré.