- Retard de sept mois dans le versement des primes de garde Les médecins résidents du Centre hospitalo-universitaire d'Oran (CHUO) s'impatientent. Ils n'ont pas touché un seul centime de leurs primes de garde depuis décembre 2016. Les rappels de glissement ou progression des années de formation précédentes n'ont pas été également perçus depuis sept mois, causant ainsi un préjudice à ces spécialistes en formation. «Nous avons sept mois de gardes et de rappels de glissement impayés», regrette un jeune résident. Les médecins résidents réclament le versement illico presto de toutes leurs primes. Les délégués des concernés ont été reçus par le directeur de cet établissement hospitalier, mais ils n'ont eu droit en fin de compte qu'à des promesses. «Le DG s'est engagé à verser l'intégralité des indemnités des résidents (indemnités de garde, rappels des glissements) durant le mois en cours. Il a promis de dégager un budget indépendant pour le payement régulier des spécialistes en formation», confie un délégué des concernés. Les médecins résidents demeurent toutefois sceptiques. Ils pourront tenir, dans les semaines ou les jours à venir, des actions de contestation si rien n'est fait pour prendre en charge leurs légitimes revendications. Une source autorisée à la direction de cet hôpital contacté à ce propos rassure : «Le dossier des primes impayées devra être réglé incessamment. Nous avons transféré le dossier aux services du contrôleur financier. Le versement des primes est une affaire de quelques jours seulement». - 1re édition du Salon de l'été La première édition du Salon de l'été débutera demain, au centre des conventions Mohamed Benahmed d'Oran, et ce, jusqu'au 12 juillet courant. L'événement est organisé par la boîte de communication Medina Events et devra regrouper, expliquent les organisateurs, «tous les segments du commerce, permettant ainsi aux familles de bouger durant cette saison ensemble et de faire leurs emplettes». Il est signalé aussi que des produits de large consommation seront proposés, articles de sport, prêt-à-porter, ameublement, produits cosmétiques, mobilier de jardin et autres, ainsi que des services. «Cette manifestation à caractère commercial est basée sur la mise en vente directe de produits en promotion adaptée au mode de vie des ménages de plus en plus exigeants sur la qualité et le prix», indique-t-on, en précisant que ce Salon «est aussi un espace pour la promotion du produit local et contribuera à la promotion de la production nationale». Il faut informer que des artisans prendront part à ce Salon «et proposeront leurs créations et réalisations à des prix compétitifs». - Exposition de produits artisanaux sur les plages La Chambre de l'artisanat et des métiers d'Oran a prévu, pour cet été, des Salons et des expositions pour faire découvrir les produits de l'artisanat et les promouvoir. Plusieurs produits artisanaux seront proposés, dont ceux de verrerie, de ferronnerie d'art, de sculpture sur bois, de maroquinerie et de vannerie, durant les mois de juillet et d'août, sur les plages et places qui connaissent un grand flux d'estivants, comme celles de Aïn El Turck, Les Andalouses, Arzew et Marsat El Hadjadj. Des stands de toile seront dressés le long des plages pour faire découvrir divers métiers artisanaux : l'habitat traditionnel, le travail du verre, le tissage et tapis, la dinanderie, la céramique et poterie, les bijoux traditionnels, la broderie, le travail du cuir, le fer forgé, la vannerie, le travail du sable et du bois. Par ailleurs, les wilayas d'Adrar et de Tamanrasset seront les hôtes d'Oran pour exposer des produits d'artisanat. La CAM d'Oran s'attelle à mettre en œuvre un plan de relance des métiers de l'artisanat et leur mise à niveau par le biais de la formation, des échanges, de l'accompagnement des membres de la corporation et de la coopération avec la contribution d'experts internationaux. - Deux individus jugés pour un crime commis en 2002 Le tribunal criminel de la cour d'Oran a condamné, hier, les deux mis en cause B.H. et B.M.A. à 15 et 20 ans de réclusion pour homicide volontaire avec préméditation, alors que le représentant du ministère public avait requis la perpétuité. Les faits remontent au 7 novembre 2002, on était ce jour-là au deuxième jour mois du Ramadhan. Une dispute a éclaté au niveau du marché de l'USTO entre la victime, S.A.W., un vendeur ambulant, et deux autres personnes. Les paroles feront très vite place aux coups, et c'est ainsi que la victime recevra un coup de couteau à la gorge. Son évacuation en urgence ne pourra pas le sauver, il décédera des suites de ses blessures. Une enquête est ouverte et un certain B.M. est arrêté. Ce dernier n'est autre que l'oncle de B.M.A. Jugé, il a été acquitté. Alors que les deux mis en cause qui ont été vus sur les lieux par plusieurs témoins, resteront introuvables. Ce n'est qu'après une quinzaine d'années que B.H. sera arrêté, suite à un contrôle, et B.M.A. se rendra aux policiers de son propre chef. A la barre du tribunal criminel, B.M.A. niera les faits et dira qu'il se trouvait à l'étranger en situation irrégulière, toutefois, il ne pourra pas prouver ses déclarations. Quant à B.H., il niera toute accusation retenue contre lui. Mais les PV des témoins chargeront les deux mis en cause. La défense a plaidé la non-culpabilité de ses mandants.