Des présidents de ligues cherchent à entraîner le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, dans une impasse au sujet de l'harmonisation du nombre de clubs en Division nationale amateur (DNA). Des lobbies font le forcing pour le contraindre à transgresser l'article 71 du règlement du football amateur (forfait général). Il n'a pas abdiqué au grand dam de ceux qui cherchent à marchander cette question. L'annonce de la décision d'harmoniser la composition du groupe Centre (DNA) a provoqué la panique dans les rangs des individus qui veulent faire de cette question banale (la composition du groupe) un fonds de commerce. Ils se sont démasqués lors du dernier bureau fédéral en signifiant au président que sa décision touche le système de compétition. Faux ! Les exemples sont légion en la matière. Depuis 2009 jusqu'à ce jour, ces vétérans de ligues et du bureau fédéral ont applaudi toutes les décisions prises en ce sens sans soulever la moindre observation lorsque des clubs ont été relégués, puis repêchés sans qu'aucun d'entre eux ne fasse remarquer que ces décisions auraient des répercussions sur le système de compétition. Zetchi et le bureau fédéral ont hérité d'une situation catastrophique issue d'une gestion calamiteuse de la part de certains gestionnaires de ligues (pas tous fort heureusement). Toute honte bue, des présidents de ligues ravagées par la corruption, le népotisme, le déni de droit, tentent de tromper le président. Ce dernier a intérêt à vite réagir pour leur signifier leur fin de mission. La commission de coordination des ligues a enquêté au niveau de plusieurs ligues. Ce qu'elle a découvert comme dysfonctionnement suffit largement pour renvoyer les indélicats devant les juridictions compétentes. Jeudi, le bureau fédéral aurait dû prononcer des mesures conservatoires contre tous ceux qui sont à l'origine des dysfonctionnements au niveau des ligues soulignés dans le rapport de la commission Bahloul. C'est une erreur de les avoir laissés poursuivre leur «mission» à la tête des ligues. Qui peut garantir qu'ils n'exploiteront pas leur présence à la ligue pour cacher, détruire des documents compromettants, des pièces à conviction ? Pour ces raisons et bien d'autres, le président de la FAF serait inspiré de les écarter de la gestion et des affaires des ligues. A ce stade de l'enquête, il y a suffisamment de preuves pour leur interdire de remettre les pieds à la ligue jusqu'à l'aboutissement total des investigations de la commission Bahloul. Les présidents de ligues n'étant pas des membres élus du bureau fédéral, ils n'ont pas à voter une quelconque décision au niveau de cet organe de contrôle et de gestion de la fédération.