- Qahouet Chergui : Un lieu d'anarchie et de désordre A Qahouet Chergui, dans la commune de Bordj El Kiffan, l'anarchie et le désordre font désormais partie de l'espace urbain. Ce lieu traversé par une route nationale, la RN24, et un chemin de wilaya faisant jonction avec l'autoroute de l'Est, est sujet à toutes sortes de désagréments et à la décrépitude. Cependant, cette configuration a conféré à l'endroit une importance névralgique. Le désordre qui règne fait toutefois de Qahouet Chergui un lieu mal famé, où l'absence de sécurité, le commerce informel, la pollution et les embouteillages sont des éléments indissociables de la localité. Les habitants de Qahouet Chergui subissent une multitude de désagréments, dont l'insalubrité qui affecte les moindres recoins. S'ajoute à cela, une pollution impressionnante générée par un cours d'eau hautement pollué. L'oued est devenu au fil des années un réceptacle de toutes sortes de détritus, y compris des déchets hospitaliers et autres produits chimiques provenant de fabriques qui se trouvent sur ses rives. - Transport en commun : Absence de navettes à partir de Souachet Les habitants des cités nouvellement réalisées à l'est de la capitale se plaignent de l'absence de transports. Cette situation oblige les nouveaux résidants à se déplacer à pied sur plusieurs kilomètres avant de trouver un arrêt de bus. Les plus nantis font appel aux services des taxis clandestins, qui profitent de l'occasion pour leur imposer des prix exorbitants. Cette situation prévaut particulièrement à la nouvelle cité de Heuraoua et à Souachet. Pour se rendre à Alger, les habitants de Heuraoua doivent à partir de leur cité, marcher jusqu'au chef-lieu de la commune pour prendre ensuite le bus à Rouiba. A partir de là, ils peuvent prendre le train ou le bus vers le centre-ville. Il n'y a pas de moyens de transport à partir de leur cité.«Le manque de transport dans notre cité est un problème de taille, car il influe directement sur notre travail et sur la scolarité de nos enfants», révèle un habitant de la cité. Le même problème se pose également dans la localité de Souchet, où une cité nouvellement construite est dépourvue de transport. Pour rallier le centre-ville, les résidants doivent attendre les bus qui viennent de Dergana et qui, la plupart du temps, ne s'arrêtent pas.