Aucun véhicule n'a été importé avec la devise de l'Etat depuis janvier 2017, a indiqué hier à Alger le ministre du Commerce, Ahmed Saci, lors d'un point de presse en marge d'une réunion avec les cadres de son secteur. Interrogé sur les 530 millions dollars d'importations de véhicules enregistrés sur les cinq premiers mois de l'année, le ministre a répondu que ces voitures avaient été importées par des particuliers avec leurs propres moyens financiers en utilisant les licences des moudjahidine : «C'est leur droit, sachant que maintenant on n'a pas permis l'importation des véhicules», a-t-il ajouté. S'agissant de l'octroi des licences d'importation des véhicules au titre de l'année 2017, le ministre s'est abstenu de donner la date de livraison de ces licences, laissant entendre que celles-ci restent tributaires des résultats de la commission installée par le ministère de l'Industrie, chargée d'établir un nouveau cahier des charges pour la construction automobile. «Le travail se fait actuellement au ministère de l'Industrie pour requalifier le cahier des charges relatif à la construction automobile», a t-il poursuivi. «C'est un secteur qui est maintenant sous le coup des licences d'importation. Quand la licence sera libérée, les quotas connus et les conditions portées à la connaissance de tous les concessionnaires, on connaîtra alors les conditions dans lesquelles évoluera cet aspect de la distribution de véhicules», a-t-il déclaré. «C'est un tout et c'est un travail qui sera mené d'une manière globale par le ministère de l'Industrie», a-t-il ajouté. Concernant le sujet de la production industrielle des véhicules, il a fait valoir que le dossier était actuellement ouvert au niveau du ministère de l'Industrie et au sein d'une commission de travail dont les résultats des travaux seront connus prochainement.