Selon nombre d'opérateurs économiques, le wali de Chlef sortant a sans doute échoué dans sa mission de créer les conditions favorables à une relance économique effective. Qu'en sera-t-il avec Benmansour Abdellah, le nouveau wali nommé jeudi dernier ? Le nouveau wali de Chlef, Benmansour Abdellah, nommé jeudi dernier à l'occasion du mouvement opéré dans ce corps par la présidence de la République, a occupé auparavant les mêmes fonctions dans la wilaya d'El Bayadh. Il remplace à ce poste Faouzi Benhoussine, qui a été déchargé de cette fonction neuf mois après son installation à Chlef. Ce dernier a, sans doute, échoué dans sa mission de créer les conditions favorables à une relance économique effective. Il a, malheureusement, relégué au second rang ce dossier stratégique, passant plus de temps à sillonner de simples chantiers de réalisation, dont le contrôle et le suivi relèvent pourtant des prérogatives des directions de l'exécutif et des APC concernées. Les promesses de création de zones d'activités et de zones industrielles, tout comme de celles relatives à l'encouragement de l'investissement productif, sont donc restées lettre morte. Il a aussi tourné le dos aux revendications légitimes des entrepreneurs engagés sur le terrain, aussi bien sur le plan de la régularisation de leurs situations de travaux, que sur celui de l'instauration d'un climat d'affaires favorable. En résumé, opérateurs économiques et citoyens de la wilaya dénoncent «l'immobilisme» qui a caractérisé les secteurs névralgiques créateurs d'emplois, comme les PME, l'agriculture, le tourisme, la pêche et l'industrie. C'est pourquoi la désignation d'un nouveau wali à Chlef a suscité espoir et soulagement au sein des principaux acteurs de la vie socio-économique locale, qui espèrent que ce changement provoquera le déclic tant attendu sur ce plan-là. A noter que la secrétaire générale de la wilaya, Nacera Brahimi, a été promue wali de Relizane, elle est remplacée par une autre femme venant de la wilaya de Tipasa.